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Nous sommes le Vendredi 03 Mai 2024
Le Sud-Ouest Américain :
Voyager aux Etats-Unis
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Conseils sur la destination
Le récit de notre voyage, jour par jour :
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Assurance - Assistance - Carte bancaire

Si vous n'en disposez pas encore, c'est le moment de demander à votre banquier une carte premium, Visa Premier ou Gold Mastercard. En effet, si la différence ne se justifie pas franchement en France, surtout si l'on considère le prix annuel auquel elles vous sont facturées, dès lors que vous voyagez à l'étranger (et pas seulement aux Etats-Unis), elles deviennent quasi indispensables. Tout d'abord, elles incluent une assurance Annulation, Report ou Interruption de voyage pour tout ce qui aura été payé avec la carte : billet d'avion, location de voiture, hôtels... donc, si vous deviez annuler votre voyage par suite d'accident, maladie, décès d'un proche. Elles prévoient souvent une indemnisation en cas de (gros) retard d'avion, ou de retard d'acheminement des bagages. La couverture concerne en général le titulaire et ceux qui voyagent avec lui, du moment que la dépense a été payée avec la carte. Ensuite, elles couvrent les dommages causés aux véhicules de location, toujours à condition que la location soit payée avec la carte, le vol ou la perte des bagages, et la couverture de votre responsabilité civile à l'étranger sauf pour ce qui concerne la conduite de véhicule. Enfin, elles couvrent l'assistance : rapatriement en cas d'accident ou maladie, couverture des frais médicaux etc...

Consultez les conditions du contrat, et notez soigneusement les numéros à contacter en cas de perte de la carte, en cas de problème médical, en cas de besoin d'assistance etc ...

Toutes les garanties sont assorties de plafonds et parfois de franchises, dont le détail et les modalités varient en fonction de la banque, en effet si les cartes sont les mêmes, les services liés sont propres à chaque banque, en fonction des contrats d'assurance et d'assistance que la banque a souscrit pour ses clients. Renseignez vous donc auprès de votre banquier, ou vérifiez vos conditions générales. Vérifiez aussi avec votre banquier que les plafonds de paiement associés à votre carte sont adaptés, car chaque carte est associé à un plafond mensuel de dépense qui est modulable. Préférez une carte à paiement différé plutot que débit immédiat, en effet en cas de problème, mieux vaut s'en rendre compte avec que le montant soit réellement débité de votre compte.

Formalités pour entrer aux Etats-Unis

Si vous disposez d'un passeport français, belge, monégasque, suisse ou luxembourgeois (pour ne citer que les principaux pays d'où son originaires nos lecteurs, mais d'autre pays sont dans le même cas, renseignez-vous) vous n'aurez pas besoin de visa pour vous rendre aux Etats-Unis pour un voyage strictement et exclusivement touristique de moins de 90 jours. Vous pourrez bénéficier du programme Electronic System for Travel Authorization, plus connu sous son petit nom : ESTA.

Concrètement, il s'agit d'un formulaire que vous complétez sur internet, au plus tard 72 heures avant le départ, et vous recevrez par retour votre autorisation d'entrée sur le territoire américain dans les 3 jours. En cas de refus, il vous reste la possibilité de faire une demande de visa auprès de l'ambassade des Etats-Unis, mais si vous avez été refoulé en ESTA, il y a peu de chance que vous obteniez un Visa, sauf en cas d'erreur flagrante dans l'interprétation du questionnaire que vous avez complété pour la demande ESTA.

De fait, dans la pratique, il est vivement conseillé de vous y prendre bien plus à l'avance, et même avant de vous lancer dans vos réservations et autres achats de billets. Le questionnaire vous interroge sur votre vol d'arrivée et votre adresse sur place, indiquez ce que vous pensez que seront ces valeurs, de toutes façons, vous pourrez modifier ces informations par la suite une fois que votre demande sera acceptée. Notez que cette demande est payante, le prix de 14 USD doit être payé par carte bancaire. La carte bancaire n'a pas besoin d'être obligatoirement au nom du demandeur, mais il semble que cela soit préférable, ou tout du moins au nom de l'un des participant au voyage. Une façon de vérifier que vous disposez d'un moyen de paiement valable pour les Etats-Unis.

Pour accéder à la page officielle de l'ESTA sur le site des US Customs and Border Protection, en Français, cliquez ici.

En cas de problème avec le lien ci-dessus, cliquez ici pour accéder à la page générale, en Anglais.
Cliquez ici pour accéder à la documentation officielle complète, en Français.

Certains sites vous proposent de servir d'intermédiaire, en prétendant faciliter ou accélérer votre demande, et pour un prix supérieur aux 14 $ normaux, fuyez, ce ne sont que des arnaques, seul le site officiel sécurisé du gouvernement américain est habilité a recueillir votre demande. De toutes façons, sauf à avoir un casier judiciaire chargé, à avoir porté atteinte aux Etats-Unis, à avoir été en contact, même de loin, avec une quelconque activité terroriste, il n'y a aucune raison que votre demande soit refusée, et vous recevrez en général votre autorisation très rapidement, souvent après quelques minutes.

Si vous possédez un passeport canadien, vous n'êtes pas soumis à l'ESTA, reportez-vous au site voyage.gc.ca et au programme NEXUS.

Pour tous les autres cas, vous devrez obligatoirement faire une demande de visa.

Si vous avez déjà obtenu une autorisation ESTA, nous vous conseillons vivement de la modifier pour renseigner votre nouveau vol d'arrivée, votre aéroport d'entrée et votre première adresse à votre arrivée sur le sol américain, cela accélèrera votre entrée !

L'autorisation ESTA est valable 2 ans au plus, à partir de la date de l'autorisation (et non a partir de la première entrée aux Etats-Unis donc), ou jusqu'à la date d'expiration du passeport correspondant à la demande, s'il expire avant les deux ans.

Imprimez votre autorisation, la compagnie aérienne pourrait vous la demander avant de vous autoriser à embarquer sur son avion, en effet ils sont responsable vis a vis des autorités américaines, et en cas d'absence d'autorisation, ils seraient obligés de vous rapatrier. En cas de litige à l'arrivée, l'imprimé pourrait vous être utile aussi.

Vous devez disposer d'un passeport biométrique (ou électronique) valable 6 mois après la date prévue de retour figurant sur le billet d'avion. Si votre passeport est à lecture optique et a été délivré entre le 26 octobre 2005 et le 30 mars 2006, vous pouvez l'échanger gratuitement contre un passeport électronique, vous devrez fournir un justificatif de votre voyage aux USA (renseignez-vous auprès de votre mairie).

Enfin, vous devez être en mesure de présenter votre billet de retour.

Les compagnies aériennes sont tenues à fournir aux autorités américaines les listes des passagers qui embarquent vers les Etats-Unis, vérifiez donc dans la semaine qui précède le départ que votre dossier est complet, et ne négligez pas de répondre à tout mail émanant de la compagnie aérienne, vous accélèrerez d'autant votre embarquement le jour J.

Le transport aérien

Pour ce qui est du vol Europe Etats-Unis, ce point relève surtout de la préparation de votre voyage, nous l'aborderons donc à la page suivante.

Selon le parcours que vous envisagez, n'hésitez pas à emprunter l'avion pour effectuer un vol intérieur, si vous comptez visiter un site excentré par rapport au reste de votre parcours. Les américains sont habitués à se déplacer en avion depuis longtemps, de fait les dessertes sont bonnes, quasiment chaque petite ville dispose de son aéroport, et des vols sur de petits avions sont parfois pitoresques. Les normes de sécurité sont similaires à celles de l'Europe, vous n'aurez que les contrôles habituels de sécurité à passer. Si vous faites un aller-retour de courte durée, vous aurez parfois intérêt à conserver votre voiture de location plutôt que payer les frais d'abandon éventuels, selon votre organisation, vous pourrez peut-être laisser une partie de vos bagages en consigne à un hôtel.

L'entrée sur le territoire américain

Dans un premier temps, et pendant le vol, la compagnie vous remettra un formulaire de douane à compléter. Vous aurez besoin de votre numéro de passeport, les autres informations en principe vous les connaissez, nom, prenom, adresse, date de naissance, profession. Viennent ensuite les questions, c'est très simple, si vous ne répondez pas «non» à tout, ça va se gater à l'arrivée... Enfin, vous devez indiquer la valeur des marchandises destinées a rester aux Etats Unis, a priori vous indiquerez 0, si vous avez amené des cadeaux pour des amis, indiquez la valeur hors taxes, au dela de 100 $, vous devrez acquitter des droits de douane. Reste que si vous êtes agriculteur éleveur, vous serez bien obligé de répondre oui à la question avez-vous été en contact avec du bétail... Ne vous amusez pas a mentir, le fait de mentir sur un questionnaire est un délit fédéral appelé «Felony» qui vous attirerait les pires ennuis, et pourrait vous mener quelques jours en prison, le temps que votre consulat vous sorte de ce mauvais pas.

Ce point alimente beaucoup de fantasmes, d'administration tatillonne ou d'interminables délais d'attente. Dans la pratique, les aéroports sont des entreprises, en concurrence les uns avec les autres, et dont les performances, notamment en terme de délai d'attente à l'immigration, sont publiées sur le site officiel de l'US Custom and Border Protection auquel vous pourrez accéder en cliquant ici. Les aéroports font donc leur possible pour proposer à leurs clients (si si, là-bas on est des clients pas des usagers) des délais raisonnables.

Reste que en fonction de l'affluence, des infrastructures, et donc de l'aéroport, ces délais peuvent être plus ou moins long. Ceci est renforcé par un facteur subjectif, la fatigue liée à la durée du voyage, le décalage horaire et l'impatience de prendre possession de votre voiture et de vous rendre à l'hotel. En moyenne vous devrez compter 30 à 60 minutes pour passer l'immigration.

Si vous avez une correspondance et que votre délai est court, signalez-vous au personnel, et/ou demandez au personnes devant vous si elles acceptent de vous laisser passer, mais de dépassez personne sans leur accord.

Concrètement, sachez qu'il est interdit de filmer ou photographier dans la zone d'immigration. D'emblée vous serez probablement dispatché entre une file réservée aux ressortissants américains et canadiens, et les autres. Certains aéroports distinguent ensuite les passagers avec carte verte, ESTA et visa. Ensuite, certains dispatchent immédiatement par guichet, d'autres font une file commune, soit globale soit par groupe de guichets. Si vous le pouvez, essayer de repérer une file de touristes ou d'hommes d'affaires avec passeport européen (chacun a en général son passeport à la main), les visiteurs entrant dans le cadre du programme ESTA entrent normalement le plus rapidement. Evitez si possible les files avec des passagers de type moyen-oriental, africain, hispanique, il passeront en général beaucoup plus de temps avec l'agent de la police aux frontières.

Lorsque vous arrivez en tête de file, ne franchissez en aucun cas la ligne jaune sans y être invité, sous peine d'être très sèchement rappelé à l'ordre, ça ne se fait absolument pas aux Etats-Unis, ni ici, ni ailleurs. Lorsque vous êtes appelé, présentez-vous à l'officier d'immigration, n'oubliez pas de le saluer, la courtoisie est de mise aux Etats-Unis. Si vous voyagez en famille, présentez-vous ensemble, en revanche si vous voyagez en couple non marié mieux vaudra vous présenter séparément (ce n'est pas une obligation). Si vous voyagez en groupe, présentez-vous un par un.

L'officier d'immigration vous demandera votre passeport et votre fiche de douane, il vous posera vraissemblablement quelques questions, d'où venez vous, quel est le but de votre voyage, à cette question répondez uniquement vacation ou holidays n'essayez pas de vous lancer dans telle ou telle description de votre voyage, ça ne pourrait que vous porter préjudice, il vous demandera probablement ensuite le lieu ou vous comptez résider, donnez la même réponse que celle fournie au formulaire ESTA, et la date de votre départ. Vous devrez ensuite placer votre main sur un lecteur d'empreintes, 4 doigts de la main droite, puis pouce droit, puis idem pour la main gauche. Enfin, vous serez pris en photo, sans sourire, sans lunettes, sans chapeau.

L'officier appose un cachet dans votre passeport, comportant l'aéroport d'entrée, la date d'entrée, et la date jusqu'à laquelle vous avez le droit de séjourner aux Etats-Unis, 90 jours plus tard donc, il tamponnera le formulaire de douane et vous le rendra. C'est terminé... next please. Comme vous le voyez, rien d'extraordinaire, et tout ira vite a condition d'avoir correctement rempli votre ESTA et de n'avoir pas «oublié» de payer un PV lors de votre précédent voyage aux Etats-Unis (même si c'était il y a longtemps).

Voila, vous êtes en Amérique ! Welcome to the United States

Dès lors, vous n'aurez plus qu'à récupérer vos bagages, et passer la douane. Si un douanier vous le demande, remettez-lui le formulaire de douane, il est rare qu'il fouille des bagages de touristes, le plus souvent ils se limitent à une seule question, «do you carry any food ?» (transportez vous des denrées alimentaires). Et oui, les américains ont peur d'une contamination par tout ce qui ne serait pas stérilisé, pasteurisé, et re-stérilisé...

Rappelez-vous, à ce stade abstenez-vous de toute plaisanterie, ne vous enervez pas, n'élevez pas la voix... à moins que vous n'ayez envie de passer la nuit sur place.

Comprendre et se faire comprendre

Ca semble une évidence, mais nous le rappelons, aux Etats-Unis, on parle Anglais, version américaine. Vous rencontrerez assez facilement des personnes parlant espagnol, surtout dans le sud, la communauté d'origine hispanique est très importante aux Etats-Unis, an particulier dans les états du sud : Floride, Nouveau-Mexique, Arizona, Californie. En revanche, ne comptez pas trop rencontrer de francophones ! Ceci dit, ça nous est arrivé une fois, en Floride, au Kennedy Space Center, une employée québecoise.

Si vous ne parlez pas anglais, c'est le moment de regretter de ne pas avoir suivi assiduement les cours lors de votre scolarité, et de vous replonger dans une méthode accélérée pour acquérir au moins les rudiments de cette langue indispensable pour voyager dans le monde. Inutile de vous voiler la face, si vous ne parlez ni anglais ni espagnol, ça sera compliqué.

Pour les autres, si vous n'arrivez pas à comprendre votre interlocuteur, n'hésitez pas à l'interrompre en lui demandant de parler plus lentement et en lui précisant que vous êtes français (ou belge, suisse etc..).«Sorry, could you please repeat more slowly, I'm french you know...». En général ils font preuve de bonne volonté... La difficulté est agravée par les accents, souvent prononcés de vos interlocuteurs, pour peu qu'il soient d'origine hispanique ou asiatique. Ne faites pas l'impasse si vous ne comprenenez pas, en particulier auprès des administrations, ou si vous passez commande dans un restaurant, prenez possession d'une voiture de location, louez une chambre d'hotel etc ... vous pourriez avoir de mauvaises surprises, sur la facture par exemple car vous risquez d'adhérer à des options non souhaitées.

Pour vous faire comprendre, rassemblez votre vocabulaire, utilisez des mots simples, au restaurant par exemple n'hésitez pas à montrer au serveur sur la carte ce que vous voulez. Au bout de quelques jours, ça ira mieux, l'anglais n'est pas une langue compliquée, et les américains sont globalement très serviables et fiers qu'on visite leur pays. Leur population est un composite de toute origines et donc ils sont habitués à comprendre les accents, même les pires. Néanmoins, il reste prudent d'amener un petit dictionnaire de voyage.

La location de voiture

Un voyage en voiture sera sans nul doute la meilleure façon de découvrir le sud ouest américain. Il est très facile de louer une voiture et le prix de la location est bien moins onéreux qu'en Europe. Reste maintenant à savoir quelle voiture choisir.

Aux Etats-Unis, les distances sont importantes, louer une petite voiture ne sera donc surement pas la meilleure idée pour voyager confortablement. Pensez aussi aux bagages que vous devrez transporter. Il est donc plutôt conseillé de vous orienter vers des catégories plus grosses, d'autant que l'écart de prix n'est pas très important. Autre paramètre à prendre en compte, le type de route que vous allez fréquenter, aux Etats-Unis, et en particulier dans le sud ouest, les pistes sont fréquentes, et il est probable que vous voudrez en emprunter. Bon nombre de ces pistes peuvent être empruntées avec des voitures «normales» mais vous serez plus à l'aise avec un SUV qui vous évitera de vous traîner à 10 miles à l'heure, ce qui devient rapidement pénible. La piste de Monument Valley par exemple peut être parcourue avec un véhicule classique, mais elle est tout de même très dégradée par endroits, et un véhicule de type SUV, ou au moins Crossover, est nettement plus recommandé, en raison d'une garde au sol plus importante et d'un chassis plus adapté.

Le SUV me semble donc la solution la plus polyvalente, alliant confort sur route et bonnes possibilité sur piste, un volume de chargement de bagages généralement correct, et dernier point qui peut être agréable, le fait d'être plus haut vous permet de mieux profiter des paysages, notamment vous verrez par dessus les glissières de sécurité. Ca peut paraître bête, mais vous verrez qu'à l'usage c'est appréciable, et cela pourra peut être de faire quelques photos à la volée qui vous auraient échappé sans cela. Vous pourriez aussi vouloir louer un 4x4 plus radical pour accéder à des pistes plus difficiles, mais attention, le confort n'est plus le même, et se lancer dans les pistes difficiles présente des risques réels, sauf a être expérimenté en la matière, organisé en conséquence, et en voyageant au minimum à deux véhicules. Si vous souhaitez aller sur des pistes difficiles, il est plus raisonnable de vous adresser à un organisateur local, un outfitter, qui vous servira de guide et de chauffeur dans son véhicule.

Aux Etats-Unis, les catégories de véhicules ne sont pas répertoriées comme en Europe : Catégorie A, Catégorice B etc ... mais par une notation bien plus précise codée sur 4 lettres :
- la première lettre correspond à la catégorie de véhicule : M et N Mini (à éviter absolument), E et H economique (type Hyundai Accent), C et D compacte (type Ford Focus), I et J Intermédiaire (type Chevrolet Cruze), S et R routière Standard (type Ford Mondeo -qui là bas s'appelle Fusion-), F et G grande routière (Full size, type Chevrolet Impala), P et U berline Premium (type Chrysler 300), L et W luxe (type Cadillac CTS), X special (type Mercedes ou BMW).
- la seconde lettre désigne la carrosserie : B 2 portes, C 4 portes, D 4/5 portes, W break, F SUV/crossover, J tout terrain, E coupé, M monospace, V minibus, pour l'essentiel.
- la troisième lettre désigne la transmission : en général ce sera A, automatique. Aux états unis vous n'aurez quasiment jamais de M, manuelle. Il existe 2 autres désignations, B pour les 4x4 automatiques et N pour les 4x4 manuels, mais ils ne sont en général pas utilisés. Comme vous ne réservez pas un véhicule précis mais une catégorie, cela permet aux loueurs de jongler habilement entre les SUV et les Crossover.
- la dernière lettre correspond au carburant et la climatisation. En général ce sera R, c'est a dire carburant non précisé avec air conditionné. N représenterait une voiture sans air conditionné, fuyez, dans le sud ouest c'est une folie.

Vous pouvez trouver la liste complète des codes en cliquant ici.

En résumé, vous pourrez louer une berline convenable, catégorie ICAR ou SCAR, comme une chevrolet Cruze ou une Ford Fusion (Mondeo), ou un SUV/Crossover catégorie IFAR ou SFAR, comme un Toyota Rav4 ou un Ford Explorer, ce sont à mon sens les possibilités les plus adaptées. N'oubliez pas qu'aux Etats-Unis comme ailleurs, vous louez une catégorie de véhicule et pas un véhicule précis. C'est le loueur qui choisira en fonction de ses disponibilités à la livraison. Eventuellement, il vous proposera un choix entre quelques modèles, faites attention dans ce cas qu'il n'en profite pas pour essayer de vous vendre une catégorie supérieure.

Maintenant que vous êtes décidé sur une catégorie, il va falloir choisir un loueur. Les grands loueurs sont présent dans tous les aéroports : Alamo, Dollar, Herz, Avis, National, Budget... Ne mélangez pas ces enseignes avec les intermédiaire comme AutoEscape ou RentalCars, ces derniers ne sont que des intermédiaires, et nous vous conseillons de les éviter, ils n'ont aucune utilité réelle, et en cas de litige, l'intermédiaire et le loueur se renverront la balle.

Nous vous conseillons de vous limiter aux grands loueurs reconnus et internationaux, c'est eux qui sont bien indiqués dans les aéroports, qui sont présents dans les Rental Car Center des aéroports (aux Etats Unis les loueurs ne sont en général pas installés dans les aérogares) ou qui ont le droit d'utiliser un service de navettes directement aux terminaux pour l'aéroport de Los Angeles, et avec donc une représentation en France. C'est là que vous trouverez le plus grand choix de voitures, que vous aurez des véhicules récents et qui ont relativement peu roulé et surtout, en louant avant le départ, vous concluerez un contrat en France, avec des clauses en français, avec la possibilité de vous adresser en français à un interlocuteur si vous avez des questions complémentaires. En revanche, à ma connaissance, le contrat vous sera toujours facturé et sera payable en dollars.

Autre paramètre qui m'est apparu important à l'usage, ne pas prendre les loueurs les plus fréquentés, en particulier si vous arrivez sur une grosse plateforme, en effet les files d'attentes sont parfois très longues avant d'arriver au guichet, même si le nombre de guichets est important. J'ai appris cette expérience à Miami en voyant des gens qui avaient attendu plus d'une heure pour accéder au guichet. J'ai donc pris l'habitude de louer chez Sixt, loueur allemand qui se développe sur les Etats-Unis et je n'ai jamais attendu plus de 10 minutes à l'arrivée. Inconvénient, dans le sud ouest, ils ne sont présents qu'à Phoenix pour le moment (leur site mentionne d'autres villes comme Las Vegas, mais ils ne sont pas physiquement présents, les voitures sont livrées simplement). Ce dernier facteur n'a pas d'importance si vous choisissez d'arriver à Phoenix, en effet il y a un Rental Car Center flambant neuf, immense, et selon l'expérience que j'en ai eu, aucun loueur n'avait de file d'attente importante.

Pour louer une voiture, vous devrez avoir plus de 21 ans et plus d'un an de permis, les conducteurs de moins de 25 ans devront payer une majoration et certaines catégories de véhicule leur sont interdites. Vous devez posséder une carte de paiement valable jusqu'à la fin de la location (Visa, Mastercard, American Express, Diners Club), si votre carte expire avant la fin de la location, demandez à votre banque un remplacement anticipé (ils doivent le faire gratuitement, c'est eux qui sont à l'origine de votre problème en vous imposant une date limite de validité, de plus c'est eux qui sont propriétaire de la carte, c'est marqué dessus !). La carte doit obligatoirement être au nom du locataire de la voiture.

Si vous possédez un permis qui n'est pas rédigé en alphabet latin, un permis international est obligatoire, sinon il est facultatif (en Georgie et en Floride, selon la loi, il est obligatoire en revanche). Nous vous conseillons néanmoins de vous munir systématiquement d'un permis international, en effet le consulat de Miami notamment fait état de cas de conducteurs qui ont été verbalisés pour défaut de permis au motif que l'agent n'avais pas pu lire le document présenté, et de fait ne pouvait pas constater qu'il s'agissait d'un permis de conduire. Le permis international est gratuit, pour savoir comment l'obtenir, renseignez vous en préfecture ou en mairie, car la procédure varie selon les départements, de plus la procédure indiquée sur service-public.fr n'est pas valable partout, certains départements ont leur propre «formulaire» j'en ai fait l'expérience. Quand vous l'aurez, vous pourrez rire, car tout est marqué... en français, nulle part vous ne trouverez la moindre mention «Driving Licence»... magique ! Seules les catégories sont traduites, des fois qu'un agent ne comprenne pas la signification des pictogrammes, Moto, Voiture, Camion etc ...

Le contrat de location de voiture

Nous choisissons de consacrer un paragraphe spécifique à ce point très important, car c'est l'un des points les plus délicat de votre voyage, et une erreur ou un oubli pourraient vous couter très cher, la prise en charge de la voiture est certainement l'un des moments les plus stressant du voyage, surtout qu'il intervient après 10 ou 11 heures de vol, 9 heures de décalage horaire et les formalités d'immigration.

Nous l'avons déjà évoqué au dessus, souscrivez impérativement votre contrat dans votre pays de résidence avant de partir. En effet, c'est un acte important, qui peut être lourd de conséquence, il est donc essentiel que vous compreniez et que vous puissiez apprécier tous les termes, surtout que outre la location en elle même, le contrat comporte des assurances, des franchises, et des prestations complémentaires. Même si une voiture coûte bien moins cher aux Etats-Unis qu'en France, ce n'est tout de même pas une babiole, et devoir payer la valeur de la voiture risque d'exploser votre budget vacances ! Je doute qu'après 10 ou 11 heures de vol, plus le temps d'escales, 9 heures de décalage horaire, les formalités d'entrée sur le territoire américain, avoir crapahuté avec vos 23kg de bagages par personne jusqu'au comptoir de location vous soyez dans les meilleures dispositions pour comprendre un contrat aussi complexe, en anglais, et face à un employé dont le seul but est de vendre. Vous serez sans doute plus pressé de prendre votre voiture et rejoindre votre hôtel !

Lisez attentivement les conditions générales du contrat, si vous avez la moindre question, contactez le loueur, en français, par téléphone ou par mail. Ne laissez aucun point en suspens, insistez si nécessaire. Nous vous conseillons de souscrire votre contrat par internet, c'est là que vous obtiendrez les meilleures conditions. En général vous aurez le choix entre deux formules : la simple réservation, annulable et modifiable sans frais, avec paiement sur place lors de la prise du véhicule, ou le pré-paiement, moyennant une remise supplémentaire (5 a 10% en général) mais avec frais en cas de modification ou d'annulation. A vous de choisir. N'oubliez pas en revanche que si vous optez pour un paiement sur place, cela s'imputera à votre plafond mensuel de dépense autorisé à votre carte, en plus de la pré-autorisation que demandera dans tous les cas le loueur. Dans tous les cas, la carte utilisée à la réservation devra être identique à celle présentée lors de la remise du véhicule. En cas de problème avec votre carte : perte, vol ou simplement remplacement de carte défectueuse, pensez donc à avertir le loueur.

Vérifiez soigneusement s'il existe des restrictions sur les états dans lesquels vous aurez le droit de vous rendre avec la voiture. Tous les loueurs interdisent à ma connaissance de se rendre au Mexique, vous devrez toujours avoir l'accord (écrit) du loueur pour vous rendre au Canada, mais certains interdisent aussi de de s'éloigner plus loin que l'état de location et les états limitrophes. C'est le cas de Sixt, chez qui je loue, car ils n'ont pas de représentation nationale. En louant à Phoenix, il est donc possible d'aller en Arizona, Utah, Nevada, Californie, Nouveau Mexique et Colorado. Pas de problème donc pour ce qui me concerne, c'est pile ce que j'ai l'intention de faire. Impossible en revanche de se rendre à Yellowstone par exemple. Certains loueurs locaux interdisent même de quitter l'état, ils ne conviendront donc en général pas pour le voyage que vous préparez. En revanche vous pourriez avoir affaire à eux pour louer une Jeep par exemple, pour vous faire une randonnée sur une piste donnée.

En règle générale, les loueurs proposent des formules mileage (kilométrage) illimité, c'est essentiel pour le sud-ouest américain. Si ce n'est pas le cas, allez voir ailleurs. De plus, ils proposent le plus souvent des packs incluant location, assurances, et services. Si ce n'est pas le cas, il vous proposera des options, il est donc fondamental de comprendre à quoi correspondent ces options. S'il vous propose un pack, vous devrez aussi vérifier que toutes les assurances indispensables sont bien incluses.

En premier lieu, l'assurance Responsabilité Civile, appelée LI ou TP ou TPL : Liability Insurance, ou Third Party (insurance) ou Third Party Liability. C'est l'assurance obligatoire qui est toujours incluse à la location. Mais attention contrairement à la France ou cette couverture est illimitée, aux Etats Unis, elle comporte un plafond, et même ce plafond est ridiculement bas ! entre 5 000 et 10 000 $ selon les états ! Dans un pays spécialiste des procès et des dommages-intérêts... Vous devrez donc impérativement souscrire la SLI, Supplemental Liability Insurance (c'est la même chose que LIS, ALI et EP) qui porte le plafond à un montant supérieur, en général 1 million de dollars, montant à vérifier dans les conditions générales.

Ensuite viennent les garanties dommages : CDW, Collision Damage Waiver, autrement dit la couverture des dégats au véhicule en cas d'accident avec un autre véhicule, avec ou sans franchise, selon ce qui est indiqué au contrat, et LDW, Loss Damage Waiver, c'est la couverture des dommages en cas d'autre accident, ou vandalisme, et TP, Theft Protection, la garantie vol. Souvent, la CDW inclue la LDW, parfois la CDW ou la LDW incluent la TP, autant de points à vérifier donc soigneusement dans les conditions générales. A noter que les cartes Visa Premier et Gold Mastercard incluent ces couvertures, avec un plafond qui est à vérifier (vous veillerez à ce que ce plafond couvre au moins la valeur de la voiture) (souvent 50 000 euros, ce qui sauf a louer un véhicule d'exception, est suffisant pour les Etats-Unis). Vérifiez tout de même au contrat de votre carte quel type de véhicules sont couverts (les campings cars sont souvent exclus par exemple). Sachez aussi que si vous utilisez l'assurance de la carte, le montant des dommage sera dans un premier temps débité à votre compte par le loueur, le temps que l'assureur de la carte vous rembourse, après que vous aurez fourni tous les justificatifs, qu'il n'est pas forcément aussi facile d'obtenir qu'il n'y parait.

Enfin, viennent les garanties annexes : PAI : couverture du conducteur et des passagers, et PEC : couverture des effets personnels, là pour le coup si vous avez suivi nos conseils et que vous avez adhéré à une carte premium Visa Premier ou Gold Masterdard, elles vous sont inutiles, et les rachats de franchise, c'est pareil, être débité de 1000 dollars de franchise le temps que l'assureur vous rembourse, ce n'est pas aussi catastrophique que s'il s'agit des 30 ou 40 000 dollars de valeur de la voiture. La question du bris de glaces n'est pas clairement définie, mais si vous avez une carte premium peu importe.

En principe tous les loueurs incluent l'assistance dépannage, mais attention, panne d'essence et crevaison ne sont en général pas couverts. De plus, à ma connaissance, tous les loueurs excluent toute utilisation sur les pistes, y compris pour les 4x4, ce qui semble paradoxal. Si vous avez le moindre problème donc sur une piste, vous seul serez responsable vis à vis du loueur.

Viennent ensuite les options proprement dites, en premier lieu le GPS. Soyons clair, ce n'est pas du tout indispensable aux Etats-Unis, une bonne carte fera l'affaire, à moins que vous n'ayez une adresse précise à rejoindre dans une grande ville. Une bonne préparation du voyage, avec un road-book précis le remplacera avantageusement. Reste que effectivement pour rejoindre un hotel à Los Angeles ou San Francisco il pourra vous servir, ou pour visualiser le profil de la route qui se cache derrière une bosse. Dans la catégorie SFAR que nous louons habituellement, la question ne s'est jamais posée, les véhicules que nous avons eus ont toujours été équipés d'un GPS intégré qui ne nous aura rien couté donc. Sinon, sachez que le prix de l'option proposée par les loueurs est en général plutôt élevé, si vous avez déjà un GPS mobile, il sera beaucoup plus avantageux de télécharger la carte Etats-Unis et d'emmener votre appareil, voire même d'en acheter un avant le départ. Vous pourrez aussi utiliser une application GPS dans votre smartphone, mais attention là à ce que ce soit une application avec cartes téléchargée et non une application dynamique, comme Waze par exemple (très bonne par ailleurs) mais qui vous couterait une fortune en communication, nous reviendrons sur ce point plus loin.

Autre option, la radio satellite. Contrairement à l'Europe, aux Etats-Unis, beaucoup de stations de radio émettent désormais par satellite, et l'adhésion à ce service est payante. Dans les villes, vous trouverez des stations sur la bande FM, avec beaucoup de publicité, mais sorti des villes, c'est le grand vide. A vous de voir si vous partez pour écouter de la musique. Pour ma part, je me suis fait une sélection de musique dans mon smartphone, que j'ai pu relier sans problème au système multimédia de mon SUV Ford Explorer, et l'arrivée sur Monument Valley au son de «Il était une fois dans l'Ouest», c'est un must. L'employé vous proposera enfin une option qui vous éviterait de faire le plein de la voiture avant de la rendre. C'est hors de prix, il vous suffira de refaire le plein à proximité de l'aéroport avant de rendre la voiture.

Sachez que la plupart du temps vous pourrez prendre le véhicule à un endroit, et le rendre dans une autre ville. A l'intérieur d'un même état, c'est souvent gratuit, en revanche si vous changez d'état, vous devrez payer des frais d'abandon. Une exception, Las Vegas est souvent assimilée à la Californie pour ce qui est de l'abandon.

Lors de la prise en charge de la voiture, vous devrez présenter au guichet la carte bancaire ayant servi à la réservation, l'employé vous fera signer une pré-autorisation destinée à couvrir les éventuels dégats au véhicule. Si aucune dégradation n'est constatée au retour, ce montant ne sera jamais débité de votre compte. L'employé essayera aussi probablement de vous vendre d'autres options : bris de glace ou assistance étendue couvrant la panne d'essence et/ou la crevaison par exemple. Il est payé à la commission, c'est son job, et il n'hésitera pas à profiter de votre état de fatigue et votre méconnaissance de l'anglais. Il a un autre intérêt à cela, les agences sont indépendantes entre elles, et parfois de simples franchisés du loueur, et en vous vendant un service complémentaire, ils reprennent la main sur le contrat, et sont de fait beaucoup mieux rémunérés qu'en effectuant la prestation pour le compte d'une autre agence (la filiale française du loueur chez qui vous avez réserver en l'occurence). Soyez donc particulièrement attentif dans ce que vous signez, que cela n'entraine pas en plus du prix de l'option que vous achetez, de frais supplémentaire de modification de contrat ! Si vous ne voulez rien, refusez simplement, s'il insiste, restez ferme mais courtois. Il semble même que certains essayent de faire croire que certains services sont obligatoires. C'est faux. Tout ce qui est obligatoire est toujours inclus à votre contrat d'origine.

Pour terminer, vous voici sur le parking, ou vous faites connaissance avec celle qui sera «votre» voiture. La encore, soyez très vigilent, faites noter tout dommage au véhicule, bosse, éraflure, rayure, élément manquant, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur. Soyez spécialement attentif aux jantes, aux bas de caisse et ... au toit (chez tous les loueurs, vous restez toujours responsable des dommages causés à la hauteur). Vérifier la présence de la roue de secours et du cric, s'il n'y en a pas, faites le noter, même si l'ont vous dit que ce c'est normal car il y a un kit anti crevaison. Si l'agent vous fait comprendre qu'il vous trouve trop pointilleux, expliquez lui que c'est la faute de certains loueurs qui ont tendance a faire remettre à neuf leurs véhicules, qu'eux même ont endommagé, par leurs clients, ou a se faire payer plusieurs fois la remise en état des voitures, sans effectuer les travaux entre deux clients.

Vérifiez que le mileage (kilométrage) au compteur correspond au contrat (certains employés ont tendance à partir en week-end avec les voitures sur le compte des clients), même si vous avez une formule mileage illimité, que le plein est fait, que les équipements fonctionnenent : éclairage, essuie-glaces, climatisation, vitres électriques, écran de bord etc... et ne prenez pas un véhicule qui n'est pas propre, cela pourrait masquer des dommages.

Pour restituer la voiture, la signalisation est généralement bien visible en approchant de l'aéroport, il vous suffira de suivre les panneaux «Car Return» ou «Rental Car Center». Veillez à avoir fait le plein avant de rendre la voiture, vous n'avez pas à nettoyer la voiture avant de la rendre, veillez tout de même à ce qu'elle soit a peu près présentable. L'employé va à son tour controler l'état du véhicule. En cas de dégaradation il les notifiera avant de vous faire signer le document de retour, et si les dégats n'entrent pas dans la couverture assurée, le montant en sera débité à votre compte via votre carte bancaire. En tout état de cause, ne signez aucun document vierge, si on vous demande de signer une simple tablette électronique (ça devient la règle), écrivez la mention «no damage» au dessus de votre signature.

Pour terminer ce sujet, sachez que si vous louez pour plus de 30 jours, il est possible que le loueur exige que vous présentiez le véhicule à une de leurs agences après 30 jours. Conformez-vous scrupuleusement à cette exigeance, entendez-vous avec l'agence sur les modalités qui vous arrangent, à défaut il pourrait déposer plainte pour vol du véhicule. Si vous avez prévu de faire beaucoup de km (disons plus de 2000 miles) assurez vous auprès de l'agence que la vidange (oil service) a bien été faite.

Une petite astuce qui pourra s'avérer utile, les Etats-Unis et le Canada constitue en général un même marché pour les constructeurs automobiles, et donc, grâce au Québec, les voitures peuvent le plus souvent être paramétrées en français, c'est bien utile surtout si elle est équipée du GPS (n'hésitez pas alors à tester le GPS, en version québécoise, c'est une curiosité...) vous pourrez avoir l'affichage des températures en °C, mais en revanche évitez de changer les miles en kilomètres, vous perdriez toute notion par rapport aux panneaux indicateurs.

Conduire aux Etats-Unis

Vous savez conduire en Europe ? Aucune inquiètude, vous saurez conduire aux Etats-Unis ! On y roule à droite, pas de changement de vos habitudes donc de ce coté là. Sinon, vous vous rendrez vite compte que rouler aux Etats-Unis est très agréable. Vous aurez certainement une petite apréhension pendant les premiers quelques miles, et très vite vous constaterez que la conduite est plutôt coulée, les conducteurs plutôt courtois chacun suit le rythme qui lui convient. Plus que nul autre, c'est le pays de la voiture, et tout est fait en conséquence. Les routes sont larges et la signalisation, après un temps d'adaptation, très pratique. Le réseau routier est de bonne qualité avec quelques pistes qui contribuent au mythe.

Si vous n'avez jamais conduit de boite automatique, vous vous familiariserez très vite. Le pied gauche ne sert a rien (n'essayez pas de vous en servir pour freiner, vous risquez de piler au beau milieu de l'autoroute, nous ne sommes pas habitués a un mouvement dosé avec le pied gauche). Laissez-le donc sur le repose pied. La boite possède au moins 4 positions, souvent 5. Le P, Parking, à utiliser quand vous stationnez, c'est tout. Mettez toujours en P quand vous coupez le moteur. Le R sert à Reculer, le N, c'est le Neutre, autrement dit le point mort. Vous pouvez passer en N pour une arrêt un peu prolongé, moteur tournant, mais au feu rouge par exemple, on ne l'utilise pas en général. Le D, pour Drive, c'est la position la plus courante. Eventuellement, vous aurez une position M, pour Manuel, vous pourrez alors changer vous-même les rapports avec les positions décalées + et - , qui peuvent aussi être des boutons sur le coté du levier de vitesse. Ca ne vous servira pas, sauf à la rigueur dans une longue et forte descente, pour utiliser au mieux le frein moteur et éviter de sur-chauffer les freins, ou dans des conditions un peu difficile sur piste, en mode 4x4, le cas échéant. Afin d'éviter toute fausse manoeuvre il y a généralement un bouton de sécurité que vous devez presser sur le devant du levier de vitesse, pour passer aux positions R et P. Pour information, les boites auto modernes possèdent en général 6 rapports, parfois moins sur des petites voitures, ou plus sur des voitures de prestige sportives. Pour rouler vous n'aurez donc qu'à accélérer et freiner. Si vous avez besoin de puissance, pour que la voiture rétrograde, appuyez simplement à fond sur l'accélérateur.

Si la voiture refuse de démarrer, voire que la clé de contact ne tourne pas, c'est sans doute que vous n'êtes pas en position P, ou N à la rigueur (certains modèles refusent même de démarrer en N). C'est une sécurité. En effet, la particularité d'une boite auto, c'est que en D (ou en R), la voiture avance (ou recule) dès que vous enlevez le pied du frein. C'est la seule chose dont vous devrez vous méfier, au début. Au feu rouge, n'enlevez pas le pied du frein, vous emboutieriez le véhicule de devant. Un démarrage en côte ? rien de plus facile, vous n'avez rien de particulier a faire ! c'est comme sur le plat ! Certaines petites voitures de conception plus ancienne pourrait avoir tendance a reculer, dans ce cas utilisez le frein à main, comme sur n'importe quelle voiture. Ceci amène une remarque, dans pas mal de voiture a partir d'un certain niveau de gamme, le frein a main, qu'il convient d'appeler frein de parking, s'actionne en fait... au pied. C'est en fait une pédale situé complètement à gauche du pédalier. Appuyez a fond dessus pour serrer le frein de parking, et pareil pour le relacher.

Il y a plusieurs catégories de routes : les interstates, ce sont des autoroutes d'intérêt fédéral, qui relient les états et les grandes villes, souvent sur des milliers de miles. Elles sont marquées I 10 ou I 15 par exemple. Les numeros pairs vont globalement d'ouest en est, tandis que les numéros impairs sont orientés du nord au sud (du moins si on les considère sur l'ensemble de leur longueur). Viennent ensuite les route US, elles parcourent en général plusieurs états, comme l'US 1 qui fait toute la cote Atlantique, du Canada à Key West. Ensuite les state route, notées des deux lettres de l'état (AZ pour Arizona, CA pour Californie, UT pour Utah, NV pour Nevada, CO pour Colorado, NM pour New Mexico, pour ce qui concerne le sud ouest). Ces routes changent donc de numéro si vous changez d'état, Enfin les County Roads (route de comte) et Indian Route, dans les réserves. Les routes principales sont appelées Highway, et peuvent être à chaussée séparée, c'est alors une Divided Highway.

Les routes et autoroutes sont gratuites, à de rares exceptions près, du moins dans l'ouest. Les Turnpikes et les Toll Road sont payantes, elles sont indiquées. Il y a quelques routes payantes à Los Angeles, mais plutôt dans des secteurs ou vous avez peu de raisons de vous rendre. Il y a aussi des routes payantes à Salt Lake City et à Denver. C'est surtout à la baie de San Francisco que vous trouvrez des péages, tous les ponts de la baie sont payants, et certaines voies de gauche sur les autoroutes autour de la baie sont en train d'être aménagées en voies payantes. A noter que le Golden Gate ne propose plus de péage manuel, mais uniquement du télépéage, le même système va être mis en place sur les autres ponts et c'est ce système qui sera appliqué sur les voies payantes des autoroutes.

Pour emprunter les ponts, vous avez donc deux solutions : la mauvaise : passer au télépéage sans rien faire, dans ce cas c'est le toll by plate, autrement dit une facturation à l'immatriculation qui sera envoyée à votre loueur, qui bien sûr débitera votre carte bancaire par la suite, vous paierez un peu plus cher, mais là n'est pas le problème, en revanche, les loueurs perçoivent en général des frais administratifs, et c'est souvent plus que les 7$ normaux du péage (le Golden Gate est Privé, le passage vers San Francisco coute 7$, gratuit dans l'autre sens, les autres pont sont publics, le tarif dépend du jour et de l'heure, c'est plus cher aux heures de pointe). La bonne solution sera tout simplement de souscrire un abonnement temporaire, c'est prévu. Vous trouverez bien un ordinateur dans un hotel ou un cyber pour vous connecter et souscrire votre abonnement, valable pour tous les ponts et autoroutes de la baie. Cliquez ici pour accéder au site. L'adresse du site est :


c'est un peu compliqué a copier sur papier et recopier ensuite sur l'ordinateur d'un hotel, je vous conseille donc d'en faire un copier/coller dans un mail que vous vous envoyez a vous même, sur une messagerie que vous pourrez consulter depuis les Etats-Unis (gmail, hotmail ou tout simplement le webmail de votre fournisseur d'accès), vous n'aurez plus le moment venu qu'à consulter vos mails archivés et à cliquer sur le lien. Vous ne pouvez pas vous inscrire avant le départ, car vous aurez besoin de l'immatriculation de la voiture.

Vous pourrez rencontrer d'autres voies spéciales, marquées HOV2+ ou HOV3+ (parfois uniquement à certaines heures), vous pouvez les emprunter gratuitement, à condition d'être plus de 2 ou 3 (selon ce qui est indiqué donc) dans la voiture.

Les routes sont généralement de bonne qualité, larges, bien revêtue, avec une signalisation efficace et un marquage bien visible, doublé sur les voies importantes de dispositifs sonores qui vous avertissent si vous sortez de votre voie. Le marquage de nuit est lui aussi très performant.

Au Etats-Unis il n'y a pas comme en Europe de limitation de vitesse globale, du style 50 en ville, 90 sur route et 130 sur autoroute. A chaque endroit, la vitesse limitée est indiquée par un panneau, et donc adaptée aux circonstances. Ca oblige a être attentif, mais c'est tout de même plus intelligent que de vous forcer à vous traîner sans raison. Les limitations de vitesse sont indiquées sur des panneaux rectangulaires blancs, marqués «Speed Limit». N'oubliez pas que ce sont des Miles per Hour, et pas des km/h ! Votre compteur est en miles lui aussi, donc pas de soucis. Les panneaux sur fond jaune indiquent une vitesse conseillée, pour un virage par exemple.

A noter que depuis l'administration Clinton, l'état fédéral a délégué aux états de l'union les limitations de vitesse, et qu'on a assisté depuis à une augmentation moyenne de 10 miles des vitesses autorisées dans la plupart des états. La politique en la matière est très claire : la vitesse en soi n'est pas un problème, et tant que l'accidentologie n'augmentera pas, les vitesses pourront grimper. Une politique très responsabilisante, et très motivante en terme de sécurité routière ! A bon entendeur ... De fait, dans l'ouest on observe en général des limitations à 75 miles per hour (mph) sur autoroute (un peu moins que chez nous donc), 65 mph sur route (plus que chez nous) , 45 mph en agglomération, et 35 ou 25 mph dans les centres villes. En Californie, c'est plutot 65 sur autoroute et 55 sur route, du moins dans la zone urbanisée. Respectez scrupuleusement les vitesses en ville, en particulier a proximité des écoles (c'est toujours indiqué) et dans les zones ou la vitesse est réduite (c'est marqué sur le panneau «Reduced Speed») aux intersections par exemple. Pour le reste, observez les autres conducteurs, et en particulier les autochtones, vous vous ferez votre idée par vous même. Sauf cas particulier, il n'y a pas de limitation spécifique aux camions, de fait les «trucks» roulent à la même vitesse que tout le monde, et tout cela fait une circulation bien plus fluide que chez nous.

S'orienter est assez facile, du moins à condition d'avoir une carte ou tout du moins de savoir quelle route vous voulez emprunter... ou de vous en remettre au GPS. En effet, sur les Interstates et les grandes Highways, les destinations sont parfois indiquées comme chez nous, mais le plus souvent c'est simplement le numéro de la route et la direction qui est indiquée. Par exemple, si vous souhaitez aller de Las Vegas à Phoenix, vous trouverez bien quelques panneaux indiquant Phoenix par ci par là, mais le plus souvent vous devrez suivre les panneaux US 93 South. Vous devrez donc savoir que pour arriver à destination, vous devez emprunter la route US 93 en direction du sud. Et ça, sans carte, ça ne s'invente pas. Au début ce système est un peu déconcertant mais on s'y fait. L'idée, c'est que de toutes façons on ne peut pas indiquer sur un panneau toutes les destinations desservies par une route, donc autant se limiter au numéro de la route, à chacun de savoir comment parvenir à sa destination. Plutôt logique finalement. Dernier point, n'oubliez pas que les ditances sont indiquées en Miles, un mile vaut 1609 m, attention donc à ne pas sous-estimer les distances et donc vos temps de parcours. De tête, en multipliant par 1,5, vous aurez une idée approximative.

Nous l'avons vu, aux Etats-Unis on roule à droite, et donc, on dépasse par la gauche selon le code de la route. Dans la pratique, vous vous rendez vite compte que sur les freeways (routes à chaussées séparées donc), et en particulier quand il y a plus de 2 voies, les conducteurs ont tendance à camper sur leur file. Ne faites pas d'appel de phare manifestant votre impatience, ne klaxonnez pas, c'est très mal vu. Faites comme tout le monde, changez de file pour dépasser , sans oublier de mettre votre clignotant, que ce soit par la gauche ou par la droite, en principe ce n'est pas permis, mais je n'ai pas connaissance de cas de verbalisation pour ce fait, et là encore, l'esprit pratique l'emporte, ca rend la circulation bien plus fluide. En règle générale, pour changer de file, n'oubliez pas de mettre votre clignotant, puis entreprenez votre manoeuvre, les autres conducteurs vous laisseront passer sans difficulté, courtoisie toujours. Si une voie de circulation est supprimée (un panneau «lane ends» -fin de voie- ou «merge» -rabattez-vous- le signale) n'attendez pas le dernier moment pour vous rabattre en cherchant à en profiter pour doubler quelques voitures, c'est très mal vu, mettez votre clignotant et rabattez-vous dès que possible. Une fois de plus, ça évite les ralentissements.

Comme les autoroutes sont gratuites, vous ne trouverez que très rarement des aires de service, voire même des simples aires de repos. Pour faire le plein, vous restaurer, faire une pause, vous devrez sortir de l'autoroute, ce qui est très facile puisqu'il n'y a pas de péage à franchir (c'est le même système en Allemagne). Des panneaux avant les sorties vous précisent les services disponibles et la direction à prendre à la sortie. Si vous voyez un panneau «no service», c'est qu'il n'y a rien ! ni essence, ni restauration, ni logement à proximité de cette sortie.

Nos arrivons maintenants aux premiers carrefours. Aux intersections, les feux tricolores sont situés après le carrefour. Ne vous faites pas piéger, ne vous arrêtez pas à hauteur du feu, vous seriez en plein milieu du carrefour ! Au départ, ça surprend, il faut faire attention à ne pas se faire piéger, mais à l'usage, vous verrez que c'est infiniment plus pratique que le système européen, puisqu'on voit toujours bien le feu. Le nom des rues est suspendu au portique du carrefour, ou à défaut, à l'angle des rues mais face à vous, là encore une bien meilleure visiblité qu'un nom de rue affiché latéralement. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, aussi, je vous propose de cliquer ici pour voir en vidéo ce que ça donne (n'hésitez pas à mettre la vidéo en plein écran).

Les feux rouges ne sont pas une exclusivité citadine, et vous trouverez couramment des feux rouges à une intersection en rase campagne, ne soyez pas surpris. De plus, on l'a vu, les limitations de vitesse sont parfois élevées, vous pouvez donc arriver sur un feu rouge à une vitesse conséquente, ce qui occasionne parfois des freinages... musclés. Rassurez-vous, la durée de l'orange est adaptée, mais si un feu passe à l'orange, n'hésitez pas, freinez ! A certains endroits vous trouverez avant les feux à haute vitesse un panneau marqué «be prepared to stop when flashing», ne prenez pas l'avertissement à la légère, si le feu orange qui accompagne le panneau clignote, commencez à freiner. Le rouge est parfois long, ne vous impatientez pas, le vert sera long aussi, et là encore, ca contribue à une circulation plus fluide. Autre particularité, à un feu rouge, et sauf mention contraire «no turn on red» vous avez le droit de tourner à droite, même quand c'est rouge donc, à condition d'avoir marqué le stop, que la voie soit libre bien sûr, et qu'il n'y ait pas de piéton engagé à traverser. Si ce sont des feux affectés par voie ou par direction, ce ne sera bien sûr par le cas. De fait, à un feu, ne vous mettez pas sur la voie de droite si vous ne tournez pas à droite : vous vous feriez pour le coup rapidement klaxonner.

D'autres carrefours sont protégés par des stops, et là encore une particularité, vous croiserez souvent des carrefours avec un stop sur toutes les voies, c'est indiqué sous le panneau : «3 ways», «4 ways» ou «all ways». Bien sûr, dans ce cas, il ne s'agit pas d'attendre qu'il n'y ait plus personne sur les autres routes, vous ne passeriez jamais, mais chacun s'arrête, et ensuite on repart dans l'ordre d'arrivée. Regardez donc qui est déjà présent quand vous arrivez, et quand c'est votre tour, passez. Veillez à bien mettre votre clignotant dans ce genre de carrefour, en effet, si deux voiture ne doivent que se croiser, elles peuvent parfaitement démarrer ensemble, et si vous tourniez sans avoir mis votre clignotant vous pourriez provoquer un accident. Là encore, c'est très sécurisant, au pire, un accident entre deux voitures qui démarrent a peu de risque d'occasionner 4 morts ! Et ne parlons pas du coût d'aménagement, je vous laisse imaginer la différence de prix entre poser 4 panneaux et aménager un rond point, en plus paysagé puisque c'est une mode! L'écart doit être de 1 à 10 000 environ ! Rassurez vous, les panneaux «STOP» sont identiques aux nôtres, comme les «sens interdit», ou les rares «cédez le passage», marqués «YIELD». A priori, ce sont les seuls panneaux identiques d'ailleurs. Bonne nouvelle, les ronds points, ce fléau des temps modernes mais qui enrichit considérablement les entrepreneurs de travaux publics, et accessoirement permet à certains élus d'avoir de belles piscines, sont à peu près inconnus, de mémoire, j'en ai dénombré 2 sur 10 000 km dans le sud-ouest (et aucun en Floride).

Le port de la ceinture est obligatoire à l'avant, conseillé à l'arrière, les piétons sont toujours prioritaires, et c'est scrupuleusement respecté, si un piéton se présente au bord de la route, en particulier à un passage piéton, arrétez-vous impérativement. Il existe des feux protégeant les passages piétons, mais certaines villes ont eu l'intelligence de les remplacer par des feux orange clignotant «Yield pedestrian when flashing» (priorité aux piétons quand ca clignote), système que Jacques Médecin, dont la femme était américaine, nous avait d'ailleurs ramené à Nice, mais je vous laisse imaginer le résultat en France... (Ils ont aujourd'hui hélas disparu, et on passe 1 minute arrété à un feu rouge devant un passage piéton vide ...) Vous verrez souvent la mention «PED Xing» peinte sur la route, cela ne signifie pas la présence d'un chinois prénommé Xing aux moeurs «douteuses», mais «Pedestrian Crossing», autrement dit, passage piétons.

Si un «school bus» est arrêté (on les reconnait facilement, ils sont de couleurs jaune, vous en avez tous vu dans les films) avec ses feux rouges qui clignotent, si vous arrivez en sens inverse, arrêtez vous avant d'arriver à sa hauteur, si vous arrivez dans le même sens ne le dépassez pas. Aller outre cette règle est sans doute l'infraction la plus grâve que pourriez commettre aux Etats Unis et pourrait vous valoir, outre une énorme amende, l'interdiction immédiate de conduire sur le territoire américain. Même s'il n'y avait pas de policier sur place, des témoins n'hésiteraient pas à appeler le 911 pour vous dénoncer.

Nous l'avons tous vu dans les films aussi, si une voiture de police vous suit, sirène hurlante et gyrophares allumés, arrêtez vous immédiatement sur le coté, ouvrez la fenêtre et gardez les mains bien en évidence sur le volant. Puis attendez que le policier vienne vous voir. En tant que touriste étranger, vous pourriez avoir droit à une certaine clémence pour une infraction bénigne, mais ne vous faites pas trop d'illusion, aux Etats Unis, on ne plaisante pas avec la loi. Le devise de la police est «Protéger et Servir», et c'est effectivement ce qu'il font, et à ce titre, ils sont respectés. Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à aller vers eux, si vous êtes arrété au bord de la route et qu'une voiture de patrouille passe, elle ne manquera pas de s'arrêter pour s'assurer que vous n'avez pas de souci, mais en revanche ils ne plaisantent pas avec la loi.

Si vous écopez d'un pv («fine»), n'essayez pas de le payer sur place au policier, surtout en cash, cela pourrait passer pour une tentative de corruption et vous mener droit en prison, mais lisez attentivement et immédiatement le «ticket» pour voir les modalités de paiement. En effet, vous devrez parfois vous rendre à la perception locale pour payer, et il serait bête de devoir revenir 100 miles en arrière pour vous acquitter de votre dette. N'oubliez pas qu'en tant qu'étranger, vous ne pourrez pas envoyer de chèque, et le paiement par carte sur internet, s'il est en général prévu dans les villes n'est pas forcément proposé si l'agent verbalisateur relève d'une juridiction de campagne. Si vous ne payez pas vos PV, il sera transmis au loueur de votre voiture, avec majoration, qui en débitera le montant à votre carte bancaire, avec majoration conséquente pour frais administratifs (tous les contrats de location prévoient ce cas de figure). Vous pourriez aussi être bloqué à l'aéroport au moment de prendre votre avion de retour, ou à l'entrée sur le territoire si vous revenez aux Etats-Unis.

Depuis que nous roulons, voici le moment de faire le plein. A n'en pas douter, vous aurez une voiture roulant à l'essence, en dehors des trucks et mini-trucks (et encore, pas tous) il n'y a quasiment pas de voiture diesel aux Etats-Unis. Dirigez vous donc vers la pompe «regular», inutile de vous orienter vers des qualités supérieures, sauf si le loueur vous l'a demandé en raison du véhicule loué. Les pompes sont en général soit en pré-paiement soit en paiement direct par carte bancaire. Sachez que général avec une carte européenne, vous ne pourrez pas utiliser cette dernière possibilité, en conséquence, vous ne pourrez pas accéder aux automates 24h/24 sauf s'ils prennent le cash. En effet, il n'y a pas de carte à code aux Etats Unis, et par sécurité, la pompe demande de taper votre ZIP Code (Code Postal) correspondant à la carte. Vous pouvez toujours essayer de taper quelques chose au hasard, ou 00000 mais peu de chance que ça fonctionne. Vous devrez donc vous rendre à la caisse, payer en espèces ou en carte, là c'est possible. Si vous faites le plein, vous ne connaisez pas le montant à l'avance, pas de souci, donnez un montant supérieur, on vous rendra la monnaie en fin de service. Dans les grandes stations, on vous donnera un reçu provisoire à rendre en fin de distribution pour avoir sa monnaie. Si vous voyagez à plusieurs, le plus simple est d'envoyer quelqu'un à la caisse pendant que vous faites le plein. Si vous payez par carte, et que le pompiste conserve la carte jusqu'à la fin de la livraison, ne perdez pas votre carte des yeux veillez à ce qu'il ne prenne pas note du numéro de la carte, et surtout qu'il ne la retourne pas pour voir le code de sécurité; vous l'aurez compris, dans ce cas il est obligatoire que quelqu'un reste à la caisse pendant que vous alimentez la voiture. Sur certaines pompes anciennes, il y a un levier à actionner pour pouvoir se service. En cas de problème, faites vous aider.

Aux Etats-Unis comme partout, l'essence a beaucoup augmenté ces dernières années, et les prix varient considérablement en fonction des états, en raison de la fiscalité appliquée par ces états, mais aussi du comté, et bien sur de l'enseigne. A mi 2014, le prix moyen que nous avons constaté est autour de 3,80 $ le gallon, comme un gallon vaut 3,8 litres, le calcul est simple, ca revient en gros à 1$ le litre, compte tenu du cours du change, c'est donc a peu près moitié moins cher qu'en France. Je vous l'ai dit, il y a des écarts importants, j'ai trouvé du carburant à moins de 3$ le gallon en Floride, autour de 3,40 $ dans certains coins de l'Arizona et du Nouveau Mexique, autour de 4 $ en Californie, et le plus souvent entre 3,70 et 3,80$ ailleurs. La loi de l'offre et la demande aidant, à certains endroits, près des parc nationaux (en général il n'y a pas d'essence à l'intérieur des parcs, sauf ceux qui sont très vastes, comme la vallée de la mort ou Yellowstone) on trouve de l'essence à plus de 5$ le gallon. Vous pouvez cliquer ici pour voir un site qui vous affiche le prix de l'essence sur une carte (zoomable).Les voitures à essence consomment plus que les diesels, et si vous avez suivi nos conseils, vous aurez loué une voiture de taille respectable, comptez donc sur une consommation de l'ordre de 8 à 10 L/100 pour une ICAR, 10 à 12 L/100 pour une SCAR ou une IFAR, et 12 à 14L/100 pour une SFAR. Vous pourrez monter à 16 à 20 L/100 si vous avez été surclassé sur un gros SUV style Chevy Suburban. Là-bas (pour paraphraser un célèbre chanteur auteur compositeur français), on ne compte pas en litre / 100 km, mais en miles per gallon, ca dénote bien l'esprit américain. On ne raisonne pas en coût pour aller quelque part, mais jusqu'où vous pourrez aller avec l'argent que vous avez ! (pour simplifier l'idée, mais méditez-y, ca vaut la peine).

Sorti des zones urbanisées, veillez à maintenir la jauge à un niveau élevé. En effet, si vous trouverez en général à vous approvisionner dans chaque village, vous pourrez très bien passer 50 miles, voire plus, sans rencontrer le moindre village, et vous devez tenir compte des aléas de la route, accident, camion en panne qui bloque la chaussée, éboulement, flash flood ou incendie de forêt, et je pense qu'il ne doit pas être très agréable de devoir couper le moteur, et donc la climatisation, pour économiser l'essence, par 110°F (43°C) à l'ombre, et que, bien sûr, il n'y a pas d'ombre. C'est d'autant plus vrai si vous vous lancez sur des pistes, ne partez pas sans le plein, pensez que sur piste la consommation est multipliée par 2 à 4, que vous n'aurez droit à aucune assistance du loueur (vous avez signé un contrat qui normalement vous interdit de faire de la piste), que vous pouvez passez des heures (voire des jours) sans voir une autre voiture, que vous n'aurez pas de réseau pour votre portable et que le dépannage vous coûtera au bas mot 1000 $, davantage si ce n'est pas une simple panne d'essence. Mieux vaut en être conscient avant de s'aventurer sur piste !

Dernier point, parce qu'à un moment il faudra bien vous arrêter, le parking. Dans les villages et les petites villes, vous pourrez en général stationner sans problème et gratuitement, dans les villes le stationnement est le plus souvent payant. Cela pourra même devenir plutôt onéreux, à San Francisco par exemple. En gros, 3 type de stationnement sont possibles : dans la rue, vous trouverez le plus souvent des parcmètres, il fonctionnent avec des «quarters», des pièces de 25 cents, parfois ce sont des horodateurs, qui acceptent les quarters, parfois les cartes bancaires ou les billets de 1 et 5 dollars. Vous trouvez ensuite des parking horaires, comme chez nous, où vous paierez donc en sortie, comme chez nous, en fonction de la durée. Enfin, vous trouverez des parkings au prix forfaitaire quelle que soit la durée, c'est souvent une solution avantageuse et intéressante, d'autant que vous trouverez à l'entrée le preposé, qui fait en quelque sorte office de gardien (même si ce n'est pas son rôle et que des panneaux rappellent bien que le parking n'est pas gardé), je vois mal un voleur fracasser une voiture sur ces parking qui ne sont généralement pas très grand, sous le nez de l'employé, c'est donc bien pratique pour stationner avec vos bagages dans la voiture

Se loger aux Etats-Unis

En gros, 4 grandes familles d'hébergements sont possibles aux Etats-Unis. La location d'un appartement, ce n'est généralement pas ce que vous utiliserez dans le sud-ouest où l'on pratique un tourisme itinérant, il est rare de passer plus de 2 ou 3 nuits au même endroit. Le camping ensuite, nous n'en parlerons pas car nous n'avons jamais pratiqué ce type d'hébergement, si vous êtes intéressé par le camping, tournez-vous vers d'autres sites pour vous informer. De même pour les chambres d'hôtes, nous ne pourrons vous renseigner sur ce mode. Enfin, les hôtels, c'est le mode que nous avons choisi.

L'offre hotelière est globalement importante, vous trouverez toutes les catégories d'hôtels, du plus simple au plus luxueux, mais attention, dans certaines zones, vous aurez plus de mal à trouver une chambre. Paradoxalement, c'est notamment le cas dans les parcs (nationaux, d'état ou tribaux) ou a proximité de ces parcs, alors que la demande est évidemment importante sur ces zones.

La première question que l'on peut se poser est de savoir s'il vaut mieux réserver ou rechercher directement sur place et ainsi garder une certaine souplesse. Pour notre part, la réponse est claire et sans hésitation. Mieux vaut réserver, ça évite tout d'abord de perdre du temps à chercher un hôtel, ça évite de se trouver exilé à 100 miles d'un site que l'on veut visiter, puisque aux endroits les plus prisés, nous venons de le voir, il n'est pas toujours simple de se loger, et enfin ça permet de choisir tranquillement en fonction du niveau de confort que l'on souhaite.

Vous voudrez peut-être voir le coucher ou le lever de soleil sur Monument Valley ou sur le Grand Canyon. C'est possible, il existe des hôtels ou des lodges sur place, mais là vous devrez vous y prendre en général très à l'avance, parfois près d'un an avant le départ, car ces hébergements sont très prisés, et les tours operators prennent beaucoup de réservations, ce qui laisse peu de possibilités pour ceux qui voyagent individuellement. ceci dépend bien évidemment aussi de la période à laquelle vous souhaitez partir.

C'est donc souvent vers des lieux à proximité des sites que vous devrez vous tourner, Kayenta, Mexican Hat ou Bluff pour Monument Valley (20 à 40mn du site environ) ou Tusayan pour le Grand Canyon (5mn du site). L'avantage est que vous pourrez vous loger à meilleur compte.

Plusieurs chaines hotelières sont présentes, mais aussi des établissements indépendants. Certaines chaines proposent un système de fidélisation, à vous de voir si cela peut vous concerner. N'hésitez pas à consulter les sites des hotels, les centrales de réservation, et les sites d'avis pour comparer les offres. Si vous comptez passer par le site de notre partenaire Booking.com, merci de cliquer ici, vous aiderez ainsi notre site à subvenir à son hébergement et à maintenir son niveau de qualité.Soyons clairs, cela nous rapporte quelques centimes si vous réservez chez eux en passant par nous, ces partenariats que vous retrouvez sur les bandeaux pubicitaires sont la seule source de revenu du site.

Globalement, le rapport qualité prix des hôtels est beaucoup plus favorable qu'en France. Nous nous tournons le plus souvent vers la catégorie 2 étoiles, nous obtenons des chambres beaucoup plus vaste qu'en France (2 à 3 fois plus selon les cas), de même pour les salles de bains, avec parking, Air Conditionné bien sûr (indispensable dans cette région), grande TV (attention à ne pas utiliser les chaines payantes) , Wi-Fi gratuit, frigo, cafetière électrique, bureau avec de nombreuses prises électriques, rangements, souvent un sèche-cheveux, un fer et une table à repasser, et parfois le petit déjeuner gratuit (attention, parfois en revanche il n'y a pas du tout de petit dejeuner, mais avec la cafetière et du café dans la chambre, il vous suffira d'acheter une bricole a manger dans un magasin). Le tout pour un prix moyen autour de 110 $ (environ 80 / 85 €). Et une échelle de 50 à 110 € en gros, sans compter Las Vegas ou nous nous sommes fait un extra... Globalement les hotels sont plus chers à San Francisco ou dans les stations balnéaires comme Santa Barbara, surtout le week end. De même évitez de vous loger à Las Vegas le vendredi soir ou le samedi soir, les prix grimpent.

Attention, vérifiez toujours si le prix indiqué sur internet est hors taxes, ou taxes comprises. Sur le site des hotels, c'est quasiment toujours hors taxes, sur les centrales de réservation, il faut vérifier, certaines incluent les taxes. Nous n'avons jamais rencontré le moindre problème avec les réservation faites sur internet, que ce soit chez Booking.com, chez Hotels.com ou directement sur le site des hôtels.

A noter que si vous avez un souhait spécial et précis sur le type de chambre, nous vous conseillons de réserver plutôt directement par le site de l'hôtel. En effet, en cas de litige à l'arrivée, si vous êtes passé par un intermédaire, l'hôtel pourrait vous dire que c'est l'intermédiaire qui n'a pas correctement répercuté votre demande, en tout état de cause il est clair que l'hôtel garde ses meilleures chambres pour ses propres clients, plutot que pour les clients d'un tiers à qui il doit deplus reverser une commission importante. C'est humain. C'est ce que nous avons fait à Las Vegas, et n'avons eu aucun problème, ce qui n'est pas le cas de tout le monde, vous le verrez si vous lisez plus loin le déroulement de notre voyage.

La question du mode de paiement ne se pose en général pas, en réservant par internet vous aurez du donner votre numéro de carte bancaire, et l'hôtel «chargera» automatiquement votre carte. En revanche, vaut-il mieux pré-payer ou régler sur place ? Sachant qu'en général si vous demandez à payer sur place, l'hôtel percevra malgré tout un acompte, pré-payer vous évitera de payer deux fois une commission de change. De plus, vous ne grèverez pas le plafond mensuel de la carte pour le mois du voyage, si tant est que vous réserviez plus d'un mois avant le départ. En revanche, le pré-payé n'est en général pas remboursable en cas d'annulation. Le plus souvent, en cas de modification, des frais pourraient être perçus dans les deux cas.

Manger aux Etats-Unis

Nous ne parlerons pas du cas de la cuisine maison, en faisant vos propres courses. Ce cas mis à part, vous trouverez toutes les catégories de restaurants, et tous les prix, mais pas partout, mais c'est pareil en Europe. Vous trouverez des fast-foods, gras et pas terrible, comme chez nous, ce sont les mêmes enseignes le plus souvent. Vous trouverez des restaurants classiques, et des restaurants gastronomiques (dans les grandes villes plutôt). Vous trouverez de la cuisine de tous les pays du monde, c'est donc l'occasion de gouter à la cuisine mexicaine, amérindienne, mais sans oublier le vrai hamburger, pas celui de fast-food, celui fait maison, et vous verrez, ça n'a absolument rien à voir et c'est un régal.

Dans un restaurant, sauf si on vos y invite, ne vous installez pas sans avoir été placé, il y a le plus souvent un comptoir à l'entrée avec une hotesse qui gère les réservations et le placement des tables. Une fois installé, il est d'usage de vous servir de l'eau et de prendre rapidement la commande des boissons.

La viande est en général de bonne qualité, tendre, en particulier le boeuf. Pour la cuisson, vous demandrez «blood rare» pour saignant, «rare» pour à point, «medium» bien cuit, «well done» semelle, tendance carbonisé. Les plats sont en général bien servis, il n'est pas forcement judicieux de prendre une entrée, (attention, ce qui s'appelle «entrée» la bas, c'est le plat principal), vous devrez en général choisir la garniture à part (parfois payante) et dans certains endroit on vous proposera de choisir une salade (offerte) qui vous sera servie rapidement et pourra faire office d'entrée.

Sur la carte, sachez que les prix sont indiqués hors taxes, et hors service. Le montant des taxes varie selon l'état, en général autour de 7% à 8%. Le service n'est pas compris non plus, il est d'usage de laisser 15 à 20% pour le service, appelé «tip» ou «gratuity», laisser moins signifie que vous n'avez pas été content du service ou ... que vous êtes particulièrement pingre. Pour simplifier, au montant indiqué sur la carte, ajouter 25% (un quart donc) pour les taxes et le service, ca vous donnera a peu près le prix à payer. Grâce à ce système, vous verrez que les serveurs sont aimables, souriants, attentifs et serviables ! Contrairement à l'Europe, le pourboire n'est pas un complément, c'est leur rémunération, vous comprendrez donc qu'il est particulièrement ignoble de ne rien laisser.

Au moment de payer, les taxes sont bien sûr automatiquement ajoutées sur l'addition, en revanche, le service n'est pas ajouté en général, ce sera à vous de faire le calcul et de l'ajouter. Parfois, vous verrez des suggestions de pourboires sur l'addition, 15, 18 ou 20%, à vous de choisir et de l'ajouter. Exceptionnellement, et plutôt dans les lieux très touristiques, le pourboire a déjà été ajouté à l'addition, et le taux est alors précisé, il ne vous est cependant pas interdit de laisser d'avantage. Si vous payez en espèce c'est simple, laissez le montant voulu. Si vous payez par carte, le cas est prévu, avant de signer, complétez le ticket en indiquant à la ligne «gratuity» le montant du pourboire que vous voulez laissez, et faites vous même le total que vous reportez sur la ligne «Total» de la facturette. Ne laissez JAMAIS aucune de ces deux lignes vides, c'est la porte ouverte à toutes les fraudes, mettez bien le symbole « $ » devant chaque somme, sans espace, et mettez un trait derrière le nombre. D'autres infos au paragraphe concernant les paiements.

Dans l'ouest, on vit plutôt au rythme du soleil, donc on mange plutôt de bonne heure (tout est relatif quand même). De fait, vous aurez en général du mal à trouver un restaurant pour vous servir après 21heures, et cela devient à peu près impossible, sauf exception, après 22 heures. Si cela se conçoit dans les campagnes, c'est beaucoup plus difficilement compréhensible dans une ville comme Las Vegas qui vit 24h/24 (les casinos sont ouvert jour et nuit, en permanence), et pourtant c'est le cas. Passé 22h, à la rigueur 22h30, plus de restaurant. Plus aucun des 7 restaurants du Bellagio ne sert, y compris les clients de l'hôtel. Au pire, il vous restera toujours la solution fast food, ou station service (on trouve tout ou presque là-bas dans les stations service, et notamment des sandwiches, hot dogs, hamburgers) , vous ne risquez pas de mourir de faim.

Payer aux Etats-Unis

La monnaie locale, c'est le dollar, vous vous en doutiez non ? On trouve des billets de 1, 5, 10, 20, 50 et 100 dollars, et des pièces de 1, 5, 10 et 25 cents. Les pièces de 1 cent sont appelées copper, en raison de leur couleur cuivre, celles de 5 cents nickel (toujours la couleur), celles de 10 cents dime (prononcez daïme, pour 1/10e de dollar) et celles de 25 cents quarter, 1/4 de dollar. Ce qui trompe, au niveau des pièces, c'est que celles de 5 cents sont plus grosses que celles de 10 cents. C'est curieux, mais une fois qu'on a réalisé ça, on s'en sort. Vous devrez toujours avoir des quarters en poche, c'est l'aliment de base de tous les automates et des parcmètres ! Il existe aussi des pièces de 50 cents et de 1$, mais on n'en voit à peu près jamais (enfin moi je n'en ai jamais vu). Pour les billets, la particularité est qu'ils sont tous de la même taille, tous de la même couleur ou presque. Les billets de 5 tirent sur le jaune, ceux de 10 vaguement sur l'orangé, ceux de 50 sur le violet. Le billet de 100$ a été modifié fin 2013, on en trouve donc 2 sortes, ne soyez pas surpris. Cliquez ici pour voir les différents billets. Comme tous les billets ont la même taille, nous vous conseillons de les classer par ordre de valeur dans votre portefeuille, pour éviter toute erreur.

Rappelez-vous qu'au retour, vous pourrez re-changer vos billets restant, mais jamais les pièces. Débarrassez-vous donc autant que possible des pièces avant de partir.

Nous vous recommandons d'acheter vos dollars avant de partir, vous gagnerez du temps. Comparez les prix, les bureaux de change proposent souvent un meilleur taux que les banques, vérifiez qu'il n'y a pas de frais ou de commission.

Bien entendu, vous pourrez aussi payer avec votre carte bancaire, Visa et Mastercard, mais aussi American Express et Diners Club. Les cartes sont acceptées à peu près partout, même pour des petits montants. Vous pourrez aussi accéder aux distributeurs de billets avec votre carte, vérifiez sur l'appareil les cartes acceptées. Il est parfois possible de paramétrer la langue d'affichage des «cash dispenser», les distributeurs automatiques de billets.

En revanche, vous pourrez rarement utiliser votre carte dans les automates, en effet les cartes américaines n'ont pas de puce, on ne demande donc pas le code pour payer, mais en revanche il faut en général indiquer son code postal (ZIP code) et là, bien sur, ca va bloquer. A contrario, pour les petites sommes, comme les horodateurs ou les parkings, la carte fonctionnera en général puisque le ZIP n'est pas demandé.

Dans la mesure où l'on a pas de code à taper pour payer par carte, le commerçant vous demandera en général votre «I.D», prononcez Aïe Di, et cela signifie Identity Document, présentez donc votre passeport pour un paiement par carte, c'est normal, il vérifie que vous êtes bien le titulaire de la carte. Réciproquement, ne perdez jamais votre carte des yeux, vérifiez qu'il ne note pas le numéro, et surtout qu'il ne prend pas connaissance du code de sécurité qui figure au dos. Problème : c'est au dos de la carte que se trouve la signature qu'il devra comparer à celle que vous apposerez sur la facturette (n'oubliez pas de signer votre carte au dos donc avant de partir). Solution : avant de partir, recouvrez le code de sécurité avec un petit bout de papier fixé avec un petit bout de scotch. Mais attention, n'oubliez pas d'enlever le dispositif avant d'introduire la carte dans un automate et surtout dans un distributeur, à défaut vous risqueriez de bloquer la machine, et donc aussi votre carte à l'intérieur! La majeure partie des fraudes aux cartes bancaires viennent de là, les gens qui ont confié sans surveillance leur carte lors d'un paiement.

Le commerçant vous présente donc ensuite la facturette que vous devrez impérativement signer. Les plus anciens sont familiers de ce système, il n'y a pas si longtemps, ça fonctionnait comme ça chez nous aussi. Sur la facturette, vérifiez systématiquement qu'au dessus de la signature il n'y a pas deux lignes marquées «Gratuity» ou «Tip» (pourboire) et «Total». Si c'est le cas ne laissez jamais ces lignes vides on pourrait y ajouter n'importe quel montant, et vous serez débité du montant indiqué à la ligne TOTAL. Indiquez donc soigneusement le pourboire (au Etats Unis, tout service mérite rémunération, ne l'oubliez pas), si vous n'avez pas de pourboire à laisser, mettez un trait à la ligne pourboire, et reportez soigneusement le montant à la ligne «Total», précédé, sans espace, du symbole $ , et suivi, toujours sans espace, d'un trait.

Bien entendu, vous n'avez pas à laisser de pourboire dans un magasin, à moins que le vendeur ne vous ait rendu un service exceptionnel, le pourboire concerne donc essentiellement les restaurants, pour les petits service du style bagagiste, voiturier, pompiste il est plutôt d'usage de donner un billet de la main à la main. Mais on pourrait imaginer que ... et c'est pourquoi les lignes pourraient figurer à la facturette.

Reste la question essentielle, vaut il mieux régler en carte ou en espèces. Il n'y a pas de réponse tranchée. La carte vous évite de prendre le risque transporter beaucoup de cash, avec le risque de vol (ou de perte) que cela comporte. En revanche, à chaque paiement par carte, la banque prendra une commission de change, et des frais. Mis bout à bout, ca finit pas représenter une somme non négligeable. Sur les espèces en revanche, plus de frais une fois que vous les avez achetées, et vous surveillez mieux vos dépense : il vous suffit de compter ce qui vous reste pour savoir ce que vous avez dépensé. De plus, les commerçants font souvent une ristourne sur les paiements en espèces, à commencer par les stations service, ou c'est 5 cents par gallon en général. Bon je vous l'accorde, sur environ 300 gallons ça ne fait que 15$, mais c'est toujours ça, et en fait, c'est à peu près ce que nous avons dépensé pour nos sandwiches d'un midi. Pour les hôtels, la question ne se pose pas, comme ils ont le numéro de carte, ils la débitent d'autorité. A ce propos, dans certains cas, en pré-payant les hôtels, certains hôtels vous donnent la possibilité de payer en euros, vous évitez ainsi la commissions de change.

Vous l'aurez compris, je suis plutôt partisan d'amener beaucoup d'espèces, je compte 1000 euros par personne pour un voyage de 3 semaines dans l'ouest. Nous avons toujours payé l'essence en espèces, la plupart des restaus, en gardant la carte pour les restaus les plus chers. Pour la sécurité, je pars toujours avec deux portefeuille, l'un ou je mets une carte de credit classique, et quelques espèces, de quoi passer la journée, et l'autre ou je range ma carte Gold, et le stock de devise, et que je place, avec mon passeport dans une petite sacoche plate qui s'attache sur la poitrine, sous la chemise. C'est quasi invisible, et je ne vois pas comment on pourrait la voler, hors le cas d'agression.

En tous cas, la seule chose que nous vous conseillons d'éviter, sauf urgence, c'est le retrait d'espèces au distributeur. En effet, là, en plus des frais et de la commission de votre banque, vous aurez des frais perçus par la banque américaine propriétaire du distributeur, de 3 à 5 $, et quand vous saurez que vous ne pouvez en général pas retirer plus de 100 $ par opération, ça commence à couter cher. Mieux vaut s'adresser au guichet d'une banque si vraiment vous avez besoin d'espèces. Vous paierez aussi des frais, mais avec une carte premium, vous pourrez retirer un montant nettement supérieur.

Les bagages, quoi emmener

Commençons par parler de la valise en elle-même. Pour vous rendre aux Etats-Unis, et tout au moins pour les bagages enregistrés (qui voyagent en soute dans l'avion donc), il vous faudra des valises spéciales agréées par la TSA, la Transportation Security Administration, l'administration chargée de la sécurité des transports. C'est au niveau de la fermeture que tout se joue, ces valises sont équipées d'une serrure, généralement à code, mais peuvent aussi être ouverte au moyen d'une clé spéciale, détenue par les agents de la TSA, ou les agents délégués à l'aéroport de départ. Ceci aux fins de sécurité, pour pouvoir fouiller les bagages enregistrés. A défaut, s'ils décident de fouiller votre valise, ils forceront la serrure, et là, rien ne garantit qu'elle fermera encore, même sans être verrouillée, après ce traitement. Je vous laisse imaginer ce qu'il restera de vos affaires à l'arrivée quand on voit le traitement réservé aux bagages dans les manipulations aéroportuaires. Autre solution bien sûr : ne pas verrouiller sa valise. A vos risques et périls. Sachez qu'il existe aussi des sangles agréées TSA, pour quelques euros, que vous pouvez utiliser sur votre valise classique, dans ce cas, vous ne verrouillez pas la valise elle même, mais vous la verrouillez au moyen de la sangle. Je vous laisse imaginer la sécurité d'une telle fermeture, si tant est qu'on puisse considérer qu'une serrure de valise représente une sécurité.

Vérifiez sur le site de la compagnie aériennes vos droits en matière de bagages. En général, ce sera une valise enregistrée par personne, d'un poids maximal de 20 ou 23kg. Il existe aussi des dimensions limites, mais normalement, ça nous vous concernera pas. Si vous avez des correspondances, en principe tous les vols obeissent aux mêmes règles. Si vous partez à plusieurs, veillez donc à répartir équitablement le poids de vos bagages, en effet les compagnies n'acceptent en général pas de faire une globalisation. Ne mettez rien de valeur, ni rien de vital (traitement médical par exemple) dans vos bagages en soute. La sécurité d'une valise n'est que très relative, et il arrive qu'un bagage s'égare et ne vous soit livré qu'après plusieurs jours. Les compagnies sont en général strictes sur le poids, au dela, elles vous factureront l'excédent. Nous ne reviendrons pas sur ce qui est interdit dans les valises, consultez le site de la compagnie.

Outre les bagages en soute, vous aurez droit à un bagage à main que vous amenez à l'intérieur de l'avion. C'est donc là que vous placerez ce qui a de la valeur ou qui est vital. La taille de ce bagage est strictement limitée, consultez le site de la compagnie pour connaitre les limites, en général c'est 55 x 35 x 25 cm, poches, roues, poignées compris. Respectez srupuleusement cette taille, à défaut ils vous obligeraient à placer le bagage en soute, à vos frais puisque vous avez déjà une valise, et avec un risque énorme, puisque ce bagage contient le plus souvent des objets fragiles et de valeur. Certaines compagnies, comme Air France, limitent le poids du bagage à main à 10 ou 12 kg, d'autres n'imposent pas de limite à ce niveau, comme British Airways, l'occasion d'y mettre ce qui est partculièrement lourd, livres, guides, road-book. En général, vous aurez droit en plus à un accessoire par personne : sac à main, appareil photo, ordinateur portable (mais peu de chance qu'ils vous laissent passer avec votre maxi portable avec écran 20 pouces !).

A titre d'exemple, et pour notre part, nous faisons toujours un bagage «technologie» qui contient les appareils photos, les objectifs, l'ordinateur portable, le disque dur externe, le GPS (il a beaucoup voyagé mais jamais servi, puisque nous avons toujours eu une voiture avec GPS intégré), mais aussi tous les chargeurs, l'adaptateur électrique et le rack multiprise (en effet, a quoi vous servirait votre superbe matériel photo sans chargeur, si le bagage de soute est égaré), et bien sûr les médicaments vitaux. L'autre bagage (en partant à deux) contient les guides, livres, road-book et réservations. Je suis vigilent à bien mémoriser le rangement du bagage technologie, en effet, il faudra généralement le vider aux contrôles de sécurité à l'embarquement, et donc le refaire, et 2 boitiers reflex, 5 objectifs, un ordinateur, les chargeurs et toute la connectique, le tout dans la taille imposée, ça ne s'improvise pas. Le petit appareil photo compact qui sert aussi pour les videos reste dans le sac a main de Madame, il va nous servir pour quelques photos aériennes. Pensez à garder sur vous de quoi écrire, vous en aurez besoin.

Prévoyez d'emmener au moins une batterie de rechange pour chaque appareil photo et camescope. En effet, quoi de plus bête que de se retrouver au milieu de la journée, batterie vide, et donc sans plus pouvoir prendre de photo. La recharge de batterie est longue (plus encore en 110V), vous ne pourrez donc pas recharger en cours de journée, et il y a peu de chance que vous trouviez sur place à acheter la batterie qui correspond précisément à votre appareil. De même, veillez à avoir suffisamment de cartes mémoires, surtout si vous n'emportez pas pas d'ordinateur portable. Il est toutefois beaucoup plus facile de trouver une carte SD à acheter, c'est devenu courant. Il est parfois plus compliqué de trouver des compact-flash si c'est le standard utilisé par votre appareil (et surtout dans une capacité acceptée par votre appareil si celui-ci est un peu ancien).

Pour le reste, c'est plus compliqué de savoir quoi emmener. Couvre-chef, lunettes de soleil, crème solaire, ça c'est sûr ! Des vêtements légers, des chaussures de sports adaptées pour marcher dans les cailloux, le sable, de qualité et avec une semelle suffisamment épaisse pour vous isoler de la chaleur, dans le désert le sol est brûlant. Mais vous aurez aussi besoin de vêtements plus chaud, coupe-vent et imperméable, en effet, votre voyage vous amènera certainement en altitude, où les matinées et les soirées peuvent être fraîches. Idem si vous comptez aller vers la baie de San Francisco, ou il peut faire frais (froid?), même en pleine journée et en plein été. Si vous partez au printemps ou à l'automne, prévoyez même franchement des vêtements chauds, vous risquez de croiser de la neige, même en Mai ! Si vous comptez faire des randonnées, des chaussures adaptées; affaires de bains sont toujours bienvenues, les hôtels disposent souvent d'une piscine.

J'ai souvent lu des voyageurs qui conseillent de ne pas trop se charger car on peu acheter sur place à bon compte des jeans et des t-shirts. Sans doute, mais personnellement, je ne vais pas aux Etats-Unis pour faire les magasins ! Pas de perte de temps, il y a tellement à voir !

Inutile d'emmener d'appareil électrique, style sèche-cheveux ou fer à repasser, aux Etats Unis le courant est en 110 volts, et ils fonctionneraient au ralenti, petit souffle d'air pour l'un (autant se faire sécher les cheveux au vent) et à peine tiède pour l'autre (autant placer vos vêtements sous le matelas). En revanche pas de problème avec les chargeurs, ils sont tous prévus pour accepter le 110 V, le chargement sera juste un peu plus long. A ne pas oublier : l'adaptateur de prise (et oui, ils n'ont pas les mêmes prises électriques que nous) que vous trouverez dans n'importe quel magasin de bricolage avant le départ, et le rack multiprises, car si vous comptez recharger vos 4 ou 5 appareils (faites le compte, ca va vite, 2 appareils photo, 2 téléphones, 1 ordinateur) l'un après l'autre, avec votre unique adaptateur de prise, la nuit d'hotel n'y suffira pas !

Si vous emenez un GPS, n'oubliez pas le nécessaire pour le brancher sur l'allume-cigare, si vous avez loué une voiture dans les catégories que nous vous avons recommandées, prenez un cable USB, vous pourrez peut-être brancher votre smartphone et écouter vos MP3. Dans cette catégorie, les voitures disposent en général de plusieurs prises allume-cigare, la prise multiple est donc superflue.

A l'arrivée, si l'un des bagages est égaré, faites le livrer à un hôtel que vous aurez prévu entre 2 ou 5 jours plus tard (voyez avec l'agent de la compagnie quel délai est le plus raisonnable), une raison de plus pour réserver à l'avance, mais veillez à appeler immédiatement l'hôtel pour les prévenir, pour le cas ou votre bagage arriverait avant vous. En raison de ce risque de bagage égaré, nous vous recommandons de ne pas faire une valise «Monsieur» et une valise «Madame» mais au contraire de répartir, si un des bagages est égaré vous auriez tout de même un minimum d'effets avec vous. La compagnie vous doit une indemnité pour racheter des effets de première nécessité.

La santé

Il n'y a pas de problème de santé aux Etats-Unis, et aucune vaccination n'est obligatoire.

Assurez-vous simplement d'être à jour de vos vaccins classiques, tétanos notamment. Si vous suivez un traitement, emmenez vos médicaments, en quantité nécessaire pour une durée supérieure à celle de votre séjour, on ne sait jamais. N'oubliez pas de vous munir des ordonnances correspondantes, ça vous évitera tout problème en cas de contrôle en douane. Un ordonnance en anglais est un avantage, elle devient nettement souhaitable si vous voyagez avec des médicaments classés sensibles en raison des substances qu'il contiennent, somnifères, psychotropes et neuroleptiques par exemple.

Emmenez les médicaments classiques, antalgique (aspirine ou paracetamol), médicament contre les troubles digestifs, ou tout autre bobo dont vous pourriez souffrir couramment.

Dans le sud-ouest, on croise aussi toutes sortes d'animaux sauvages, ne touchez jamais un animal sauvage, ils risquent de vous transmettre une maladie, et de plus c'est strictement interdit, et on ne plaisante pas avec la loi (il est aussi interdit de nourrir un animal sauvage). Certains de ces animaux sont plutôt sympatiques, comme les biches, daims ou chipmunk (une variété d'écureuil très courante là-bas) mais d'autres beaucoup moins, serpents ou araignées vénimeuses, parfois mortels comme le serpent à sonnette. Un aspire venin aura donc bien sa place dans vos bagages.

En cas de problème de santé, les secours et le système médical est performant, de très bonne qualité, mais très cher ! Et vous devrez payer sur place ! Il est donc impératif d'être assuré contre ce risque, reportez-vous au paragraphe carte bancaire en haut de cette page. Si votre carte ne prévoit pas d'assurance maladie, vous pouvez souscrire individuellement un contrat pour la durée de votre voyage, contactez votre assureur. Si vous avez recours au système de santé, contactez donc immédiatement l'assurance, c'est eux qui décideront de ce qu'il convient d'entreprendre et qui contacteront les services médicaux sur place, tant pour organiser les soins que prendre en charge le paiement. A votre retour, transmettez à la sécurité sociale les pièces nécessaires, mais ne vous faites pas d'illusion, elle vous remboursera sur ce qu'elle appelle le «tarif d'autorité», c'est à dire à peu près rien. A titre d'exemple, pour une simple consultation chez un médecin, le tarif d'autorité est de... 0,61 euro, vous avez bien lu : 61 centimes. Un médecin vous demandera facilement plus de 100 dollars, vous comprenez donc tout de suite pourquoi vous devez absolument vous assurer. Je vous laisse imaginer ce que ca donne en cas d'hospitalisation, vous pouvez tranquillement multiplier ces chiffres par 1000.

En revanche, vous pourrez facilement acheter sur place, dans des immenses pharmacies en libre service, tous les médicaments courants, y compris des médicaments qui ne sont pas délivrés en France sans ordonnance. Le premier conseil délivré par un pharmacien est gratuit, en tant que touriste, vous aurez même sans doute droit à plus d'un conseil gratuit.

La sécurité

Ne cédez pas au fantasme, ou à la psychose entretenue par certains reportages télévisés à sensation conçus pour faire de l'audience, il n'y a pas, ou plus, de problème particulier de sécurité globalement aux Etats Unis. Tout au moins, pas plus qu'en France ! Ne revez pas, ce n'est pas Monaco non plus. Personnellement je me suis toujours senti plus en sécurité aux Etats Unis qu'en France. Je préfère me ballader sur Ocean Drive ou Hollywood Boulevard que sur les Champs Elysées ou la Promenade des Anglais, je trouve qu'on s'y sent beaucoup plus en sécurité.

Reste que bien sûr, il y a certains endroits qu'il vaut mieux éviter ! Mais comme il n'y a rien à y faire pour un touriste, vous n'avez aucune raison d'y aller. La différence avec la France, c'est qu'ici, vous savez très bien où il ne faut pas aller, il ne vous viendrait pas à l'idée d'aller vous ballader dans les cités de Mantes la Jolie, alors que là-bas, vous ne savez pas forcément où se trouvent les quartiers à éviter. Une méthode simple donc, n'allez pas au hasard, sachez où vous allez.

Aux Etats Unis, les délinquants et les gangs restent en général bien cantonnés dans leurs secteurs, pour les éviter il suffit de ne pas s'y rendre. La violence existe, les armes sont en vente libre, il suffit d'allumer la télé le soir à votre hôtel pour s'en rendre compte. Les meurtres sont monnaie courante, mais ce sont en général des affaires entre délinquants.

Les campagnes sont tranquilles et plutôt sûres, les vols à la roulotte sont nettement plus rares que chez nous, mais ne tentez pas le diable, ne laissez pas d'objet de valeur dans votre véhicule. Laisser un appareil photo sur le siège arrière, ça tient quand même de la provocation. En ville, et en particulier dans des zones touristiques comme Hollywood, Venice, Santa Monica ou San Francisco par exemple, il existe une délinquence liée au tourisme : vol dans les voitures et pickpockets en particulier. Préférez donc les parking gardés, en particulier si vous avez vos bagages dans la voiture, ou du moins avec une présence, comme, nous en parlions plus haut, les petits parking privés que l'on paye au forfait, il y en a plusieurs dans les rues adjacentes à Hollywood Blvd par exemple. A Las Vegas, ce sont surtout les pickpockets dont vous devrez vous méfier, soyez attentifs à l'endroit ou vous placez vos portefeuilles et porte monnaie, et restez toujours vigilent.

A Las vegas toujours, évitez de vous ballader tard la nuit, en particulier dans le centre vers Fremont Street, en raison d'une clientèle fortement alcoolisée avec tous les problèmes classiques de ce genre de situation. Sachez que les «financial district», autrement dit les quartiers d'affaires en centre ville avec leurs buildings flamboyants, sont en général déserts en dehors des heures de bureau, et de fait souvent mal fréquentés. Evitez donc de vous y promener le soir, la nuit, voire les dimanches et jours fériés.

Les vols avec violence sur des touristes existent, mais sont plutôt rare, grâce à une police très présente, en particulier sur les zones touristiques, rapide et efficace, et à des sanction lourdes à la clé. Pas question là-bas de s'en sortir avec un rappel à la loi, 5 ans de prison c'est tout de même plus dissuasif !.

Les parcs nationaux et les state parks

C'est souvent votre première motivation pour vous rendre dans le sud ouest américain. Et c'est justifié, ils sont magnifiques ! Certains sont très vastes, le Parc National de la vallée de la mort par exemple couvre plus de 13 000 km², soit près de 1 fois et demi la surface de la Corse. C'est le plus grand des parcs. Yellowstone est immense aussi avec près de 9 000 km², mais il est situé plus au nord que le secteur objet de ces pages.

Tous les parcs nationaux sont gérés pas le National Park Service, ou NPS, un organisme fédéral sous l'autorité du congrès. Le NPS gère non seulement les parcs nationaux, mais aussi les National Monuments et les National Recreation Areas. Les National Monuments ne sont pas des monuments au sens où nous l'entendons, ce sont des sites, des parcs naturels, des lieux ou batiments remarquables, pour des raisons historiques ou culturelles. La plupart des parcs nationaux ont été National Monument, avant d'accéder au rang suprême par vote spécial du congrès. (un national monument relève d'un simple décret présidentiel). Les National Recreation Area, comme leur nom l'indique, sont des sites récréatifs d'intéret national, où l'on va pratiquer des activités de loisir donc.

Localement, ce sont les célèbres Rangers qui s'occupent de la gestion, de l'entretien, de la maintenance des infrastructures, de la sécurité, de l'assistance, de l'information à l'intérieur de tous les parcs qui relèvent du NPS. Ils veillent aussi sur la flore variée et sur la faune abondante. Les Rangers sont en général des passionnés, ils sont très appréciés aux Etats Unis, et très respectés. Mais ne vous y trompez pas, il sont aussi la police des parcs, ils font respecter scrupuleusement la loi à l'intérieur des parcs, et n'hésiteront pas à verbaliser votre véhicule voire le faire mettre en fourrière si vous stationnez hors des zones prévues. Je préfère ne pas avoir fait cette expérience, car je n'ose même pas imaginer le prix d'une mise en fourrière avec remorquage de 50km de votre voiture... (la fourrière, c'est à l'extérieur du parc).

Vous devez absolument visiter le site du NPS, qui regroupe tous les parcs, auquel vous pouvez accéder en cliquant ici.

Vous pouvez aussi cliquer ici pour accéder directement à la page qui vous permet de rechercher un parc précis.

Le site est très bien fait, vous y trouverez une foule d'informations, des cartes, des plans, les horaires, les tarifs, les activités etc... pour chaque site, et parfois même en français ! Les parcs en eux même sont superbes, avec d'excellentes infrastructures, bien aménagés, bien équipés, bien entretenus tout en restant parfaitement accessibles.

L'accès aux parcs est payant, en général 20 ou 25$ par voiture, avec jusqu'à 4 personnes à bord. Les National Monuments sont en général payant aussi, entre 5 et 20$ par voiture, mais parfois gratuits, idem pour les Recreation Areas.

Comme vous allez très probablement visiter plusieurs parcs relevants du NPS, nous vous conseillons vivement d'opter pour l'achat du pass «America the Beautiful» qui coûte 80$, pour toute une année, pour tous les sites gérés par le NPS, et toujours pour 1 voiture avec jusqu'à 4 personnes à bord. Le pass couvre le droit d'entrée, mais jamais les activités annexes comme camping ou droit de pêche par exemple. Ne cherchez pas à acheter le pass sur Internet, ils ne l'envoient pas à l'étranger, vous l'achetez tout simplement au premier parc que vous visiterez, soit au point de péage du parc, soit au visitor center, selon le parc.

N'achetez pas de pass d'occasion comme on en trouve sur le net. Ne soyez pas pingre, soyez honnête, le prix est extrèmement modique par rapport au service qu'il vous propose, et c'est une ressource essentielle pour les parcs, c'est grâce à ce droit d'entrée que vous profitez de ces lieux d'exception. De plus, acheter un pass d'occasion est un délit fédéral, des contrôles sont faits, et on l'a deja dit et répété, aux Etats-Unis, on ne plaisante pas avec la loi.

Dès que vous avez votre pass, signez-le, deux personnes peuvent le signer, nos vous recommandons de ne pas laisser d'emplacement signature vide, vous le laisserez certainement dans la voiture, il sera parfois visible, si toutes les signatures sont utilisées, ça évite les tentations, un voleur n'aurait aucun intéret à s'en emparer.

Par la suite, à chaque entrée de parc, vous présenterez votre pass, accompagné d'un document d'identité avec photo et signature (passeport ou carte d'identité) qui prouve que c'est bien vous qui en êtes propriétaire. Accrochez ensuite le pass au rétroviseur intérieur, avec le support qui vous a été donné lors de l'achat, signature visible depuis l'extérieur, en particulier si vous stationnez pour aller voir un point de vue a pieds, ou faire une rando, les Rangers patrouillent en permanence, et vous attestez ainsi que vous n'avez pas fraudé. S'il n'y a personne au contrôle de l'entrée, ou pas de contrôle du tout (ça arrive), vous pouvez passer mais dans ce cas, n'oubliez surtout pas d'accrocher votre pass.

Si vous souhaitez camper dans un parc, commencez par vérifier sur le site les possibilités, les capacités, et s'il est possible de réserver. Sur place, rendez vous au visitor center et contactez les Rangers. Je ne peux vous donner plus de détails, n'ayant jamais campé.

Si vous souhaitez entreprendre une randonnée, ou un treck, informez-vous obligatoirement auprès des Rangers. Vous devrez impérativement vous inscrire auprès des Rangers, pour raisons de sécurité, et pour organiser les recherches en cas de problème. Suivez scrupuleusement les conseils des Rangers, ce sont de véritables spécialistes, en particulier s'ils vous déconseillent l'activité envisagée en raison des conditions ou des risques, météo par exemple. De même, vous devez obligatoirement vous signaler si vous vous lancez dans une expédition en 4x4 sur des pistes.

Les State Parks ne sont pas des parcs au rabais. Vous en trouverez de très intéressants, comme Dead Horse Point, ou Valley of Fire, simplement ils sont géré par un état. Votre pass n'est pas valable dans les State Parks, et vous devrez payer l'entrée. Des Rangers d'état remplissent les mêmes fonctions que les Park Rangers fédéraux.

Enfin, les Tribal Parks ont ce statut uniquement en raison du fait qu'il sont situés dans une réserve indienne. Là aussi vous trouverez des gardes, et vous devrez payer l'entrée, votre Pass ne vous y servira a rien. Le plus célèbre d'entre eux est Monument Valley.

Un mot encore sur Monument Valley : Sur le parking du visitor center, où vous n'aurez pas manqué de vous arrêter, au minimum pour faire LA photo obligatoire de ce site, vous serez certainement «racolé» par des «guides» qui vont tenter de vous persuader que vous ne pourrez pas faire la «scenic trail», la piste à l'intérieur du site, avec votre voiture qui n'est pas un 4x4 pur et dur, il n'en est rien. Certes, le début en particulier, la descente, est en mauvais état, mais reste praticable, même avec une voiture ordinaire, à condition d'y aller très doucement. Vous allez sûrement «toucher» une ou deux fois, mais les voitures américaines sont solides et habituées à ce type de traitement. Avec un SUV, aucun problème, allez-y doucement simplement pour ne pas endommager les pneus et provoquer une crevaison lente. Il est clair que les Navajos font exprès de maintenir ce début de piste en très mauvais état pour vous vendre à prix d'or des excursions dans des pick-ups très inconfortables (vous êtes assis sur des banquettes métallique à l'arrière et vous faites des bonds d'un mètre, car il ne faut pas perdre de temps, time is money !). Certains vont plus loin et n'hésitent pas à vous faire croire que c'est obligatoire, il n'en est rien. En revanche, les Navajos interdisent de prendre en voiture le chemin en impasse qui mène au célèbre John Ford Point, sauf bien sûr si vous avez payé l'excursion avec leurs pick-ups, mais rien ne vous interdit de laisser votre voiture et d'y aller a pieds.

En revanche, à Antelope Canyon, l'accés individuel est interdit, vous devez obligatoirement prendre l'excursion organisée, et là c'est sans doute mieux, car ca permet de réguler les flux de ce site très exigü. De plus, il y a une risque réel, en cas de flash flood. Vu l'étroitesse du canyon, en cas de pluie en amont, l'eau peut monter de plusieurs mètres extrèmement rapidement, avec un courant qui exclue toute chance de survie entre les rochers.

Quand partir et Vie pratique

Dans l'absolu, on peut se rendre dans le sud-ouest américain toute l'année. Chaque saison a son charme et apportera un jour différent sur les sites.

Reste que, de Novembre à Mars, les journées sont courtes, il pourra faire froid, et même très froid par endroit, certains sites peuvent restés bloqués et/ou fermés pendant plusieurs jours en raison de la neige, et on peut traverser des périodes de mauvais temps durant lesquelles toute visite ne présentera que peu d'intérêt en raison de la visibilité. De nombreuses routes peuvent être fermées et les pistes impraticables, vous aurez donc souvent beaucoup de mal à suivre le programme que vous aurez préparé.

En revanche, en hiver, c'est sur, la lumière est belle, notamment pour faire de la photo, et la neige ajoute un charme et une dimension à de nombreux sites. Ceci dit, c'est plutôt une saison réservée à ceux qui résident à proximité, et qui donc ont la possibilité de s'organiser, pour un week end par exemple, et en tous cas pour des courtes périodes sur lesquelles les prévisions météo ont une fiabilité acceptable.

En revanche, organiser un voyage depuis l'Europe, c'est prendre un (très ou trop ?) gros risque.

D'avril à mi-mai, et en octobre, peut être une période très intéressante à considérer selon le parcours que l'on envisage. Les jours sont de longueur acceptable, les journées peuvent être agréables, pas trop chaudes, sans risque de trop grand froid, les sites sont peu fréquentés, et à n'en pas douter, vous rencontrerez encore de la neige sur certains sites, ce qui vous permet de bénéficier de ce charme hivernal que nous évoquions plus haut. Le risque de longues périodes de mauvais temps s'éloigne, la plupart des routes sont dégagées, même si certaines pistes restent inacessibles, et quelques routes fermées en haute altitude. Si vous n'avez pas l'intention d'aller à Cedar Break par exemple, et si vous ne tenez pas à Glacier Point à Yosemite, ce peut être une bonne option.

Sur le papier, juin et septembre sont une très bonne période pour faire le sud-ouest américain, peut-être la meilleure. Toutes les routes sont ouvertes; sauf pluie ponctuelle, toutes les pistes sont accessibles, les journées sont longues, la fréquentation reste raisonnable. En revanche la chaleur pourra vous géner, surtout en juin, si vous avez du mal par plus de 40°C, le risque d'orage existe, notamment en fin de journée, la chaleur rend l'atmosphere souvent un peu brumeuse, et bien entendu, vous n'avez aucun chance d'apprécier le charme d'un site sous la neige.

Juillet et Août vous offrent aussi la garantie d'avoir toutes les routes ouvertes, des journées longues, mais des grosses chaleurs, une très grosse fréquentation qui peut rendre l'accès à certains sites difficiles, et le risque d'orage est omniprésent, dans la partie centrale du sud-ouest, le nord de l'Arizona et le sud de l'Utah donc, qui regroupe nombre de sites majeurs, les orages sont souvent quotidiens et violents, dès la mi-journée. De plus, c'est la période des grandes vacances, aux Etats-Unis aussi, et donc il y a beaucoup de monde, l'accès à certains sites peut devenir difficile en raison de la fréquentations, les Rangers peuvent être amenés à fermer l'accès à certains site pour éviter la sur-fréquentation en vous demandant de revenir le lendemain, et c'est bien sûr à cette période que les prix sont les plus élevés, pour les hôtels, les locations de voiture et les avions. N'oubliez pas que vous êtes sur une destination d'intérêt mondial.

Le décalage horaire avec le sud-ouest américain est important, 8 ou 9 heures en général avec l'Europe. La zone est située sur 2 fuseaux horaires, la Pacific Time pour la Californie et le Nevada, et la Moutain Time pour l'Arizona, l'Utah, le Nouveau Mexique et le Colorado. Les Etats Unis appliquent l'heure d'été (appelée là-bas Daylight Saving Time), mais pas aux même dates que l'Europe, ainsi, on passe à l'heure d'été dans la nuit du 2ème dimanche de mars (en général deux semaines avant nous donc) et on revient à l'heure d'hiver dans la nuit du premier dimanche de novembre (en général une semaine après nous donc).

En été en particulier, il fait globalement nuit plus tôt aux Etats-Unis que dans l'Europe de l'ouest, en effet, exception faite du Royaume Uni qui est à l'heure «solaire» les autres pays comme la France, sont décalés par rapport à l'heure «solaire», il fait donc jour plus tard, toute l'année (et plus encore bien sûr en été, du fait de l'heure d'été).

Là ou ça se complique, c'est qu'il y a une exception ! L'Arizona n'applique pas l'heure d'été. Sur la période de l'heure d'été donc, l'Arizona est à la même heure que la Californie et le Nevada.

Mais ce serait trop simple, il y a encore une exception : Dans la réserve Navajo, qui s'étend sur les 4 états du sud-ouest de la zone Moutain Time, et principalement sur le territoire de l'Arizona, l'heure d'été s'applique, afin d'avoir une unité dans toute la réserve.Mais ce serait encore trop simple ! Il y a deux exceptions à l'exception ! La réserve des Hopi, qui est enclavée dans la réserve Navajo, sur le territoire de l'Arizona n'applique pas l'heure d'été (pour eux c'est une évidence, puisque ce n'est pas le territoire Navajo), et le site Navajo d'Antelope Canyon, qui se trouve dans la réserve Navajo, mais en revanche, les excursions partent de Page, qui est hors de la réserve Navajo. De fait, si vous avez réservé une excursion à Antelope Canyon, votre rendez-vous est à l'heure d'Arizona.

Vous avez tout bien compris ? si non, relisez le paragraphe, c'est important. Et à part ça, il est quelle heure là ?

Durant votre voyage, vous serez certainement amené a changer d'heure, nous avons peu cette habitude en Europe (même si c'est la même chose quand on va en Grèce, en Angleterre ou au Portugal par exemple). N'oubliez pas donc de mettre vos montres a l'heure, de réglez la pendule de la voiture, et de mettre à jour votre réveil, il vous en cuirait ! Les smartphones se mettent en général automatique à l'heure à condition d'avoir du réseau, idem pour la plupart des autres téléphones. Si comme moi, vous coupez le réseau du téléphone en vacances pour ne pas être importuné, pensez donc à le reconnecter au réseau à chaque fois que vous changez de fuseau horaire, au moins le temps qu'il se remettent à l'heure, en général, en 5 minutes ce sera fait. L'avantage c'est que vous n'aurez pas à répondre à LA grande question : faut-il avancer ou reculer d'une heure ....

Nous l'avons déjà abordé à l'occasion du contenu des bagages, aux Etats-Unis, le courant est en 110 volts, et les prises de courant sont différentes. Vous devrez donc acheter un adaptateur de prise électrique avant le départ, dans n'importe quel magasin de bricolage, vous en trouverez pour 1 ou 2 euros. Ensuite, aucun problème pour tout ce qui est chargeurs, ils fonctionneront normalement, la recharge sera juste un peu plus longue. En revanche, tous les appareils qui fonctionnent directement sur le secteur, sans transformateur, ne fonctionneront pas, ou du moins pas normalement, ne tentez pas de les utiliser, à force cela va les détériorer.

Utiliser son téléphone portable, pour appeler, être appelé, envoyer ou recevoir des sms ne posera pas de problème en ville, en revanche, en campagne, loin de toute agglomération, vous n'aurez souvent pas de réseau. En rase campagne, et en particulier sur les pistes, ne comptez donc pas sur votre portable pour appeler les secours en cas de panne. Il va faloir faire à l'ancienne : marcher ! Certains opérateurs incluent les Etats Unis dans leurs forfaits pour ce qui est du téléphone, ou vous proposent une extension payante à cet effet, incluant parfois un petit volume internet. A vous de voir si vous avez l'utilité de l'offre. Sinon, pour le téléphone et les sms, ca reste en général abordable, en revanche, nous vous conseillons de désactiver obligatoirement l'accès à internet, car là, comme pour les M.M.S., le trafic vous est en général facturé à prix d'or ! Oublier cette règle risque de vous couter très très cher au retour, car les smartphones génèrent du trafic internet même si vous ne faites rien, par de multiples mises à jour et autres échanges de données. Envoyer à tout voter répertoire le magnifique selfie que vous avez fait devant Monument Valley a toutes les chances de vous coûter a peu près le même prix que votre billet d'avion ! (j'exagère à peine).

Au chapitre téléphone toujours, n'oubliez pas le décalage horaire ! Evitez de reveillez vos correspondants au milieu de la nuit, en Europe, il est 9 heures de plus, donc en gros, le jour pour vous, c'est la nuit pour ceux qui n'ont pas comme vous la chance de parcourir ce merveilleux pays. Réciproquement, nous vous conseillons de mettre votre portable en mode «avion» la nuit au moins, à défaut il se trouvera bien une nuit ou l'autre quelqu'un pour vous appeler à 3 heures du matin. Ou pire, être reveillé au milieu de la nuit par un démarcheur ou un spam par sms.

Aux Etats-Unis, on en a parlé déjà, les gens sont courtois en général. On échange un «Good morning» le matin avec les gens que l'on croise au petit déjeuner. Même si vous rencontrez un problème ponctuel, ne vous énervez pas, restez calme, n'élevez pas la voix, discutez, argumentez, les Etats-Unis, c'est le pays du service, les gens feront leur possible pour trouver une solution.

Enfin, certes, le risque d'une révolution dans le pays, ou d'être enlevé par une guerilla marxiste est plutôt faible, ce n'est pas une raison pour ne pas vous inscrire sur Ariane, pour les citoyens français, sur le site offiel du ministère des affaires étrangères. Cliquez ici pour accéder au site.

En effet, en cas de risque, météo par exemple, vous serez averti par sms, en cas de catastrophe naturelle, telle que tornade, tremblement de terre, cyclone, cela facilite les secours, le consulat de France saura qui faire rechercher par les autorités locales, et si, comme nous le souhaitons, vous êtes en parfaite santé, vous le signalerez en répondant au sms vous demandant des nouvelles, ce qui évitera de lancer des recherches inutiles pour vous retrouver et de fait permettra de concentrer les secours sur les réelles victimes.

Sachez que, si vous déclarez votre voyage sur Ariane, le consulat de France sur place sera averti au préalable de votre séjour sur son territoire, ce qui peut s'avérer utile en cas de problème même bénin comme la perte de votre passeport.

Aux Etats-Unis, les températures sont affichées en degrés Fahrenheit, °F. Contrairement aux distances par exemple, la conversion entre °C et °F n'est pas simple, il ne suffit pas d'appliquer une coefficient multiplicateur. Je vais donc vous donner mon «truc». Il ne permet pas d'avoir une valeur exacte, mais une approximation assez fiable. Il faut se rappeler de deux valeurs : 0°C = 32°F , et 100°F correspend à peu près à 37°C, 37, on s'en rappelle facilement c'est la température du corps humain. Et ensuite, 1°C fait a peu près 2°F. Donc si la météo annonce par exemple 80°F , le pars de 100°F qui vaut 37°C, et l'enléve 20°F, donc a peu près 10°C, et j'obtiens 27°C. Vous pouvez vérifiez, c'est à peu près ça.

Sinon, je vous conseille l'application gratuite pour smartphone Convertisseur Gratuit (Kostadinova). Il est capable de convertir, hors connexion, une foule d'unités de mesure. Il permet aussi de convertir des devises, mais attention, là il faut être connecté.

En arrivant, commencez par vérifier si la boite à gants de la voiture dispose un compartiment réfrigéré, si ce n'est pas le cas, rendez-vous dans un grand magasin et achetez une glacière. Vous en trouverez entre 20 et 30 dollars, inutile de mettre davantage, par la suite vous trouverez des sacs de glaçons dans à peu près toutes les stations service pour 1 ou 2 dollars. C'est tout de même plus agréable de boire de l'eau fraîche que chaude (je dis bien chaude, et pas tiède). Et de l'eau, vous en boirez !

Warning (Avertissements importants)

Ne négligez pas la réalité de certains risques.

Chaque année on compte plusieurs morts dans le sud-ouest américain, par accident cardiaque en raison de la chaleur ou par déshydratation.

Ne sur-estimez pas vos forces et ne sous-estimez pas les risques.

L'altitude dans l'ouest est souvent élevée, c'est une région de montagne et de plateaux, le Grand Canyon est situé à plus de 2000m, Bryce Canyon à plus de 2500m. Si vous avez des problèmes respiratoires ou cardiaques, vous devez en tenir compte. Même en bonne santé, les efforts sont plus violent à ces altitudes, vous devez en tenir compte.

Dans les grosses chaleurs, buvez très régulièrement, même si vous n'avez pas la sensation d'avoir soif. Ne partez jamais sans emmener d'eau, même si vous ne vous éloignez pas beaucoup, la déshydratation peut survenir brutalement, même si vous n'êtes qu'à 500m de votre voiture.

Ne partez jamais seul en randonnée, et même en groupe, avertissez toujours quelqu'un, de préférence les Rangers, de vos intentions, en précisant votre itinéraire et la durée de la randonnée. Ne vous approchez jamais du bord d'une falaise, elles sont instables, les paysages incroyables que vous contemplerez sont façonnés par l'érosion et donc cette instabilité, ce n'est donc pas un simple principe de précaution, c'est une réalité, vous en aurez le résultat sous les yeux.

Ne vous lancez jamais à une seule voiture sur une piste longue, genre white rim trail à Moab, ou Hole in the Rock Trail...

Avant de vous lancer sur une piste ou une randonnée, renseignez-vous toujours sur les conditions météo. Les orages sont violents, et entrainent des flash floods, des innondations violentes et subites. Ne tentez jamais de traverser une zone en flash flood, attendez que le niveau baisse. Ayez toujours une réserve conséquente d'essence et d'eau dans votre voiture, et de quoi vous tenir au chaud, soyez pret a rester bloqué une nuit.

En France, on a la maladie du principe de précaution, au moindre risque, tout est interdit. Pas aux Etats Unis, là-bas, on vous avertira des risques, à vous de prendre vos responsabilités. Ne pensez donc pas que parce que ce n'est pas interdit, le risque est modéré.

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