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Nous sommes le Samedi 20 Avril 2024
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Le Sud-Ouest Américain
Programme du jour 2 |
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Mardi 17 juin 2014. Cliquez ici pour afficher la carte du parcours de cette journée dans une autre fenêtre. Après une bonne nuit à La Quinta de Mesa, réveil à 7h30. Nous avons bien dormi, la literie était de bonne qualité avec un lit King Size (2m) les effets du décalage horaire sont effacés, nous sommes calés sur l'heure du Pacifique (oui, en été l'Arizona est à l'heure du pacifique, lisez les pages qui précèdent si vous voulez comprendre), et prêts à entamer notre périple. Nous allons parcourir en voiture une distance supérieure à celle que nous venons de faire en avion, il faut être en forme donc. Pour comparer, la distance que nous allons faire en voiture nous permettrait d'aller de Phoenix à ... Budapest ! Le petit déjeuner est simple, mais tout à fait convenable. Nous chargeons la voiture, et nous prenons le départ. Il est 8h30, mais il fait déjà 37°C. La prochaine fois que nous viendrons ici, l'ambiance sera beaucoup moins joyeuse puisque ce sera la veille du départ. Je commence par fixer au pare brise de la voiture le support pour l'appareil de photo compact qui va nous servir pour réaliser les films vidéos. C'est la première fois que nous l'utilisons, c'est la nouvelle idée du voyage, il m'a couté moins de 10 euros sur Internet, et vous verrez, le résultat est impeccable. Je renonce à le placer au bas du pare-brise, la moitié de l'image est prise par l'essuie-glace et le capot. J'opte donc pour le haut du pare brise, coté droit, sous la bande dégradée, en plus elle permettra d'assombrir le ciel ce qui devrait améliorer l'exposition. Je fixe le support de biais, comme le pare brise est incliné, pour ne pas avoir la ventouse dans le champ. Pour le prix, je suis vraiment très satisfait de mon achat, la qualité de la ventouse de fixation est parfaite, je n'aurais pas une seule fois besoin de la replacer de tout le voyage, malgré des écarts de températures énormes, de 13 à 53°, et bien sûr il est en plein soleil. L'appareil photo fait quand même 400g, et même les chocs dans les pistes n'ont pas posé de problème ! Cette fois c'est parti, nous quittons le parc hotelier, Alma School Road, à gauche sur l'US60 East. Nous parcourons les 20 premiers miles jusqu'à la sortie de la métropole de Phoenix. Plus on s'éloigne du centre, plus le nombre de voies se réduit : 2x6 au début, 2x5 après Gilbert Road, 2x4 après la 202, 2x3 après Idaho (qui mène à l'Apache Junction), et enfin 2x2 quand on sort de la ville. Ce qui frappe à Phoenix, c'est la sortie de ville, on coupe la dernière rue, d'un coté des maisons avec des jardins verdoyants, de l'autre coté de la rue, le désert. C'est brutal. Jusqu'à ce qu'on construise une nouvelle rue, un bloc plus loin pour étendre la ville. Phoenix est une ville au milieu du désert, mais contrairement à Las Vegas, elle n'est pas sortie de rien. Elle existait déjà à la conquête de l'ouest, avant ça, les missionnaires espagnols s'étaient déjà installées là, et avant eux, les indiens pueblos, au bord de la Salt River, cette petite rivière au milieu du désert. Nous nous arrêtons à la sortie de la ville, à notre gauche, les Superstition Mounts. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Je ne m'attendais pas à des montagnes si imposantes ! C'est de là que coule la Salt River. Voici pourquoi il y a de l'eau. De l'autre coté, c'est le désert de Sonora, à perte de vue. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Par moments,on distingue d'autres montagnes au loin, au delà du plat désert, rappelant qu'en dehors de la plaine de Phoenix, l'Arizona est un pays de montagnes. Nous atteignons Florence Junction, là une branche de la route part vers Tucson, mais plus personne ne passe par là, il y a l'Interstate 10 ! Nous arrivons à Superior, c'est la fin de la Divided Highway, plus de chaussées séparées donc. Nous sommes déjà à plus de 900m (Phoenix est à 300m), et nous ne nous sommes même pas rendus comptes que nous étions monté. C'est la particularité de cette région, ce n'est pas comme chez nous, les routes grimpent en ligne droite, avec le régulateur de vitesse on ne s'aperçoit pas que ça monte, seul indice la boite auto rétrograde et "tombe" 1 ou 2 rapports, parfois même 3 ! A Superior, nous marquons notre premier arrêt, il s'agit d'acheter un stock d'eau, la priorité absolue dans ces régions. Puis nous continuons vers la montagne. Nous passons dans Queen Creek Canyon. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Puis nous arrivons aux mines de cuivre à ciel ouvert de Miami. Ce n'est pas sans nous rappeler les mines de Milos, dans les Cyclades en Grèce. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Et nous arrivons dans un endroit connu ! | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Nous sommes à plus de 1000m, comme l'indique le panneau. En revanche, pas grand chose à voir avec sa flamboyante homonyme de Floride. La ville a plutôt l'allure de ville semi fantôme. L'activité minière est en fort déclin, et la ville a perdu les deux tiers de ses habitants. D'ici on peut rejoindre le lac Roosevelt et l'Apache Trail par le sud. Miami jouxte Globe, ici nous laissons la route 60 qui part contourner les montagnes par le nord, vers Fort Apache, nous la recroiserons du coté d'Albuquerque avant qu'elle se dirige vers Amarillo au Texas. Nous poursuivons sur la branche qui passe au sud des montagnes, l'US 70, qui va rejoindre l'Interstate 10, et nous mènera jusqu'à Alamogordo. Nous croisons très peu de monde sur cette route, l'essentiel du trafic passe beaucoup plus au sud, sur l'I 10. Nous traversons les Blackhills, dans l'est de l'Arizona. C'est l'immensité de l'ouest. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Puis nous entrons au Nouveau Mexique. Il nous faut avancer nos montres d'une heure, nous passons à l'heure d'été de la Mountain Time Zone. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Puis nous rejoingnons l'Interstate 10 à Lordsburg. Le temps devient très orageux, nous avons même essuyé quelques averses ! | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Tout à droite de la photo, on aperçoit l'arrière d'un train, on peut noter les containers chargés sur deux niveaux, c'est comme ça en Amérique ! A ce stade nous sommes un peu inquiet pour la suite par rapport à la météo, mais celà dit, il reste du chemin à faire. Tout peut changer, nous avons 110 miles a parcourir avant de quitter l'autoroute. A noter que pas plus ici qu'à Phoenix ou sur les routes désertes que nous venons de passer, les automobilistes ne respectent les limitations de vitesse ! Au lieu des 75 miles per hour prescrits, le flot s'écoule entre 80 et 85. Moi qui pensais que dans l'ouest ce n'était pas comme en Floride... Tant mieux, nous avons pris du retard dans la première partie avec les arrêts photo, ici au moins, nous bouclerons la partie autoroute en une heure et demie. En revanche, dès que la limitation baisse, autour des agglomérations, comme Deming, tout le monde se cale sur la limitation, nous suivons le mouvement. Entre Lordsburg et Deming, nous passons la Continental Divide, à 1400m ici, la ligne de partage des eaux entre le Pacifique et l'Atlantique, ici le Golfe du Mexique en l'occurance. Je sens déjà un parfum de Keys... | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Nous quittons l'autoroute à Las Cruces, la deuxième ville du Nouveau-Mexique derrière Albuquerque, avec ses 215 000 habitants. Nous ne sommes ici qu'à 20 miles du Texas et de la Ville de El Paso, et sa voisine mexicaine de Ciudad Juarez, la ville la plus criminogène du Mexique avec 5 meurtres par jour en moyenne. Nous nous arrêtons un moment au bord du célèbre Rio Grande, ce fleuve qui marque la frontière avec le Mexique, depuis El Paso jusqu'a la mer. Le ciel s'éclaircit. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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En amont d'El Paso, le fleuve vient du nord, il traverse Las Cruces où nous sommes, avant celà il coupe le Nouveau Mexique du nord au sud, venant de sa source dans les San Juan Mountains au Colorado, finalement pas si loin de Mesa Verde où nous irons, il passe ensuite dans des gorges près de Taos puis Santa Fe et Albuquerque avant d'arriver ici. Nous le reverrons demain. Après Las Cruces, nous retrouvons la route US 70 qui grimpe à la Saint Augustine Pass, un col à 1730m qui franchit les San Andres Mountains. Au delà de ce col, une longue descente avec de longues lignes droites et de larges courbes, et 500 m plus bas, notre destination, le désert de White Sands. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Un mot donc sur le désert de White Sands. Il se trouve dans la vallée de Tularosa, c'est le plus grand désert de gypse au monde. La plus grande partie de ce désert est une zone militaire conjointe entre l'US Air Force et la Nasa. C'est une base d'essai de missiles, les tirs entraînent donc la fermeture des routes de la région, il comporte une base aérienne, Holloman, des sites de recherches et d'essais, c'est ici qu'on a réalisé les premiers tests de bombes atomiques en 1944. Le désert se trouve dans une zone endoréique, c'est à dire sans écoulement vers la mer. Le gypse naturel ne se trouve en général pas à l'état de sable, en effet il est soluble dans l'eau, formant ensuite un revêtement platreux très solide quand l'humidité s'évapore, c'est donc là que l'absence d'écoulement est essentielle, sans quoi la solution d'eau et de gypse s'écoulerait vers la mer. La pluie et la neige qui tombent sur les montagnes environnantes dissolvent le gypse, le séparent et le déposent dans le Bassin de Tularosa. Ce bassin forme donc une sorte de piège pour les eaux ainsi que pour le gypse et autres sédiments qu'elles contiennent. C'est pourquoi la Nasa a installé ici une piste de secours pour la navette spatiale. Elle n'a été utilisée qu'une seule fois, lors de la troisième mission de la navette. La navette Columbia s'est posée ici le 30 mars 1982, 8 jours après être partie du pas 39-A de Cape Canaveral, en raison du mauvais temps sur la base Edwards. Mais ce n'est pas pour ça que nous avons fait plus de 400 miles pour venir jusque là. La raison de notre présence, c'est une zone de 600 km² environ, sur les 2000 km² de désert, au milieu des 8000 km² de zone militaire. Et sur ces 600 km², se trouve un «National Monument», autrement dit un site géré par le service des Parc Nationaux, le NPS, mais qui n'a pas le statut de Parc National. Et dans ce site il y a ça : | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Des dunes de gypse ! Alors, il faut que vous sachiez, les dunes j'adore ça ! En photo ça rend toujours magnifiquement. Ca génère des formes très harmonieuses, des effets d'ombres et de lumières superbes. Pour moi c'est un sujet d'inspiration inépuisable, ça change a chaque moment, en fonction des vents et de la lumière. C'est comme un coucher de soleil, quand je vois une dune, ca donnera obligatoirement des centaines de photos. Je vais tout de même me résoudre à vous faire un tri parmi les 630 photos que j'ai faites ce soir. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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J'ai découvert White Sands grâce à un film de 1992, le film White Sands traduit en français par «Sables Mortels» n'est pas très connu, je l'ai vu à la télé, sur Canal Plus ou sur une chaine du cable, je ne sais plus, en 1994, il y a 20 ans donc. C'est un film de Roger Donaldson, avec Willem Dafoe, Mary-Elizabeth Mastrantonio, Mickey Rourke (avant qu'il ne soit défiguré) et Samuel L. Jackson. Le film débute au bord de la Gorge du Rio Grande, près de Taos, non loin du Rio Grande Gorge Bridge où le Sheriff, Willem Dafoe, trouve un mort avec auprès de lui une valise contenant 1/2 million de dollars. Il va prendre l'identité du mort pour tenter de retrouver le coupable, et le film se termine... dans les dunes de White Sands. J'aurais donc attendu 20 ans pour entrer dans le film ! La bande annonce, en anglais, the trailer : Ca donne envie non ? | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Avouez que ça valait la peine de faire 650 km. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Le site est décrété National Monument par le Président Herbert Hoover en 1933 (c'est le Président qui désigne les National Monuments, alors que c'est un vote du congrès qui décide des National Parks), mais il n'a ensuite jamais été élevé au rang de National Park. Un cas unique après 80 ans pour un site de cet ordre ! Il a été proposé à l'inscription au Patrimoine Mondial de l'UNESCO par les deux sénateurs du Nouveau Mexique, mais la candidature n'a jamais été soutenue par le représentant américain à l'UNESCO, craignant que ce statut ne génère ensuite un pression internationale pour l'abandon des activités militaires a proximité. C'est pour la même raison que le congrès a toujours fait barrage à l'élévation en National Park. Les lobbyistes de l'industrie d'armement et les militaires ont bien fait leur boulot apparemment. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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En revanche, sur place, il a tout d'un grand. Les infrastructures et la présence des Rangers sont bien celles d'un Parc National. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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C'est notre premier site administré par le NPS, nous avons donc commencé par nous rendre au Visitor Center pour y acheter le pass «America the Beautiful». Pour 80 dollars, ce pass permet d'accéder à tous les sites administrés par le NPS (National Parks, National Monuments, National Recreation Areas), pour une voiture avec jusqu'à 4 passagers, et pendant un an. Mais ici, le pass est vendu à la caisse de l'entrée. Nous y faisons donc l'acquisition de ce sésame indispensable. La ranger nous le remet avec plaisir constatant que nous sommes français, il ne doit pas y avoir tant de nos compatriotes qui viennent ici, il faut dire que le site est excentré par rapport aux autres qui sont habituellement dans les circuits touristiques. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Vraiment, je ne regrette pas, c'est magnifique. Parfois on est déçu car la réalité est en deça de ce à quoi on s'attend. Ici ce n'est pas le cas. Des dunes à perte de vue, ce n'est pas juste un tas de sable ! Le gypse est bien blanc, il reflète la lumière. Si ce n'etait la chaleur, on se croirait dans la neige ! | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Et même le soleil qui avait pris un peu de repos est de retour. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Il n'y a pas de mot, il faut juste admirer. Le vent soulève une poussière de gypse. L'appareil photo ne doit pas aimer ça, le gypse, je le sais, c'est acide en plus, mais qu'importe, c'est tellement beau. Il y a très peu de monde en ce Mardi soir, tant pis pour eux, mais tant mieux pour nous ! Des emplacements sont prévus pour les pique-niques, avec pare soleil métallique, l'aluminium brillant est ce qui protège le mieux de la chaleur du soleil. Ils sont équipés de barbecues et d'une poubelle. Organisation National Park Service ! | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Les dunes, j'adore ça, mais là ça dépasse toutes mes espérances ! Je pourrais rester là des jours, c'est sûr ! | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Sur la photo au dessus, on voit bien le halo formé par la poussière de sable derrière la dune. Certains font de la luge sur les dunes. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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La visite en vidéo (illustration musicale Tonto et Tucson) : Le soir tombe, il faut partir, d'autant que nous entendons une alerte météo orage à la radio, et ça aussi, ça valait la peine d'être entendu. Les programmes sont coupés brutalement, après un blanc assez long, une espèce de sirène, et l'annonce solennelle : tout le monde doit rentrer chez soi et se mettre à l'abri. Le ton et le texte de l'annonce ne donnent pas envie de tergiverser. Les rangers évacuent le parc. Le soleil se couche comme nous quittons le parc. De toutes façon il ferme 30 minutes après le coucher du soleil. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Nous poursuivons la route jusqu'à Alamogordo, 15 minutes plus loin, où nous rejoignons l'hôtel Super 8. C'est simple, mais correct. En revanche il est un peu plus de 21h quand nous ressortons pour aller manger, nous aurons plus de mal a trouver un restaurant encore ouvert ici à cette heure. Nous parvenons à manger dans un restaurant mexicain. Finalement, l'orage, ce ne sera pas ici. En revanche ils ont été assez violent tout autour à priori, vers Las Cruces, Roswell ou Albuquerque.
Ne vous lancez jamais dans une randonnée sans prévoir 1 litre d'eau par heure et par personne. La déshydratation est encore plus rapide à White Sands que dans n'importe quel autre désert, le gypse réfléchit la chaleur et la lumière bien plus que le sable, et surtout, la poussière de gypse qui flotte déssèche l'organisme extrèmement rapidement. Voir les articles de 20 minutes RTL l'Express.  | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur les photos pour les ouvrir en taille supérieure dans une fenètre distincte. Vous pouvez retrouver ces photos sous forme d'albums en choisissant parmi les albums proposés ici. D'autres photos du sud-ouest américain en vous reportant à l'un des albums Amérique > Etats-Unis dans le menu déroulant en haut de page. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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