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Le programme de cette journée est très simple. Nous allons commencer par visiter le parc de Yosemite, avant de rejoindre San Francisco.

Nous quittons donc l'hôtel après avoir pris le petit déjeuner, nous commençons par faire le plein de la voiture avant le parc, puis nous parcourons rapidement les 13 miles qui nous séparent de l'entrée de Yosemite. Une fois de plus, nous présentons notre pass «America the Beautiful» accompagné de ma carte d'identité, et nous voici dans Yosemite. Le parc a été créé en 1890, il est le deuxième parc créé après le plus ancien parc naturel protégé au monde, celui de Yellowstone.

C'est un parc de haute montagne, célèbre pour ses cascades et ses dômes de granit, il fait la joie des randonneurs et des grimpeurs, mais aussi de ceux qui viennent pour passer un week-end au calme ou profiter des joies de la pêche. Le parc est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il accueille près de 4 millions de visiteurs par ans, a peu près comme le Grand Canyon, succès qu'il doit, outre son intérêt certain, à la relative proximité des grandes villes, les agglomérations de la baie de San-Francisco et de Los Angeles.

Nous commençons par prendre la route de Glacier Point, un point de vue en altitude accessible uniquement en été. Sur la route, un endroit offre une vue vers l'ouest, en direction de la vallée de San Joaquim.

En revenant vers la voiture, nous croisons un chipmunk, cette variété d'écureuils propre à l'Amérique du Nord. Il ne sont pas très farouches, celui-ci continue traquillement son repas.

Nous traversons ensuite la vallée de San Joachim. Le temps s'est nettement couvert et la température baisse à vue d'oeil au thermomètre de la voiture.

Dans la vallée entre les Golden Hills et les collines qui bordent la baie de san Francisco, la circulation se fait nettement plus dense, et des travaux provoquent des ralentissements. Une fois passé les collines qui bordent la baie, l'Interstate 580 met cap sur le nord, et la circulation redevient fluide. Avant le Bay Bridge nous rejoignons l'Interstate 80, l'un des plus long du pays avec 4671 km, il provient de New-York, Cleveland, Chicago, Des Moines, Omaha, Lincoln, Cheyenne, Salt Lake City, Reno et Sacremento; plusieurs jours de voyage ! Avant de nous engager sur le pont, nous avons une vue sur la baie enfin tout du moins, sur le brouillard dans la baie. Nous avons qu'elle est là, avec l'île d'Alcatraz, San Francisco et le Golden Gate Bridge. Mais rien de tout ça n'est visible.

sur la video de la traversée du pont, on voit bien les deux structures. Un document, puisque l'ancien pont devrait être démentelé.

Nous faisons un arrêt sur Treasure Island. D'ici on a la meilleure vue sur la skyline de San-Francisco. La température a chuté, il ne fait plus que 15°C, nous avons perdu près de 40°C depuis la vallée de la mort ! A gauche on voit le segment ouest du Bay Bridge, pour le moment il n'est pas question de reconstruire cette partie. En revanche Alcatraz et le Golden Gate Bridge restent invisibles.

Nous avons réservé au Coventry Motor Inn, sur Lombard Street. L'hôtel garantit une place dans son garage pour tous ses clients, chose appréciable à San-Francisco où il n'est pas aisé de stationner, où les parkings sont chers, et les parcmètres ne sont pas adaptés lorsqu'on veut passer une nuit à l'hôtel. Il est d'autant plus important de pouvoir garer la voiture que c'est le seul hôtel de notre voyage où nous passerons 2 nuits de suite, surtout que demain matin nous n'avons pas l'intention de prendre la voiture. L'hôtel est bien situé, a proximité des lacets de Lombard Street, non loin de Fisherman's Wharf et son Pier 39, et sur la route du Golden Gate Bridge. Nous avons réservé une chambre au dernier étage (il y en a 3) avec vue sur le Golden Gate Bridge, enfin, en théorie, l'hôtel n'est à priori pas responsable du brouillard.

Le soir nous allons manger à proximité. Je me régale d'une sole, puisque nous sommes au bord de l'océan. Et là, pour un prix inférieur en dollar à ce que l'on paye en France en euros, on me sert une sole meunière, préparée en filet, dont un seul des filets est l'équivalent en poids à la totalité de ce que l'on aurait en France dans l'assiette. Comme le poisson est de taille respectable, il reste moelleux et savoureux. Là encore rien a voir avec le filet epaisseur feuille de papier. Un régal !

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